lundi 7 septembre 2009

Fabriquer des processeurs à partir de l’ADN

IBM vient d’annoncer qu’il avait franchi une étape importante dans le développement d'un procédé de fabrication de puces

utilisant une technique appelée « l’origami d’ADN ».

L’origami d’ADN n’est pas nouveau et a fait la couverture de la revue Nature en mars 2006. Pour faire simple, il s’agit de plier un brin d’ADN pour créer des formes en 2D ou 3D. Un long brin d’ADN est plié à l’aide de petits brins qui jouent le rôle d’agrafes.


IBM a développé un procédé de fabrication qui utilise un brin d’ADN comme structure pour l’assemblage de nanotubes de carbone. Ils sont déposés sur une surface puis assemblés selon le motif dessiné par l’origami d’ADN qui joue donc le rôle de mini circuit imprimé.

Le grand avantage de cette technique est de pouvoir offrir des finesses de gravures bien plus importantes que ce que l’on envisage aujourd’hui avec les procédés de fabrication traditionnels. Big Blue parle d’une finesse de 6 nm. L’origami d’ADN serait aussi moins cher que la lithographie traditionnelle.

Une chose est sûre, IBM est particulièrement enthousiaste dans son communiqué. Il a réussi à assembler des nanotubes de carbone pour créer une série de triangles. C’est une première étape. Le challenge est maintenant de savoir s’il est possible de faire des origamis d’ADN en forme de cellule de mémoire et pourquoi pas d’une architecture de microprocesseur.

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