jeudi 31 mars 2011

Google : Un nouveau doodle animé pour le 200è anniversaire de Robert Bunsen

Un nouveau doodle animé pour le 200è anniversaire de Robert BunsenUn nouveau doodle animé pour le 31 mars pour le 200è anniversaire de Robert Bunsen. En cliquant sur les cornues, Google affiche la liste des articles consacrés au chimiste allemand dont le nom est associé au bec Bunsen.Le dessin représente le banc de travail du chimiste avec une expérience en cours. Des bulles s'échappent des cornues, la flamme du bec oscille et de la vapeur soulève le couvercle d'une cafetière.


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Cloud Computing : un avenir sans nuage ?

Imaginez un avenir où tous vos "contenus" (livres, musique, vidéos, logiciels) sont accessibles sur tous les écrans connectés qui vous entourent, où que vous soyez dans le monde. Où les capacités matérielles de votre machine, sa mémoire vive, sa mémoire de masse, la vitesse de son processeur, la puissance de sa carte graphique, n'ont plus la moindre espèce d'importance, au point qu'elle pourrait faire fonctionner les logiciels les plus gourmands à plein régime sans sourciller, voire même exécuter en temps réel des algorithmes qui auraient été impensables sur l'ordinateur le plus puissant du marché.

Cet avenir radieux, le fameux "cloud" en tient la promesse, et il est en train de se mettre en place dès maintenant.


Voilà plusieurs mois maintenant que des rumeurs insistantes annoncent l'arrivée d'un MobileMe revu et corrigé, dont la principale nouvelle fonctionnalité permet de stocker en ligne les contenus achetés sur iTunes. Ainsi vous pourriez y accéder en streaming sans "gaspiller" de place sur votre disque dur, à partir de toute machine connectée à Internet. Cette fonction de "casier virtuel" paraît l'évidence même, à plusieurs égards : elle permettrait par exemple à l'Apple TV de s'affranchir d'un ordinateur pour pouvoir consulter les vidéos achetées sur iTunes. À l'heure actuelle, la set-top-box d'Apple ne permet que de consulter des vidéos louées sur l'iTunes Store, à moins d'avoir un ordinateur sur le même réseau qui stockera et diffusera les contenus achetés.

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Apple permet d'ores et déjà de re-télécharger les Apps (que ce soit pour iOS comme pour Mac OS X), sans avoir à ouvrir le porte-monnaie une deuxième fois. Il serait particulièrement confortable de ne plus avoir à se faire de souci pour la sauvegarde de ces contenus, et même de pouvoir les supprimer à l'occasion pour gagner de la place, tout en se disant qu'ils seront toujours accessibles via le compte iTunes. De même, un tel espace de stockage en ligne permettrait à tous les appareils compatibles iOS de s'affranchir du prix coûteux de la mémoire flash. Les effets s'en sont fait sentir en passant de la première à la seconde génération de l'Apple TV : son prix et son volume se sont littéralement effondrés.

Les différents mouvements de troupes de ces derniers mois mettent également tous les indicateurs dans le même sens : construction d'un gigantesque data-center en Caroline du Nord, acquisition de Lala.com, rumeurs de négociations avec les ayants droit, disparition de la version boîte de MobileMe… et même la montée au créneau des concurrents d'Apple. On pense évidemment aux différentes offres qui permettent d'ores et déjà de streamer de la musique (Deezer, Spotify, Rhapsody…), mais on prête également à Google les mêmes intentions d'offrir un casier virtuel avec son service Google Music. Mieux encore, Amazon a d'ores et déjà lancé les hostilités. Mais cette avance stratégique pourrait se retourner contre Amazon, qui joue ici les francs-tireurs : la société ne s'est guère encombrée de l'assentiment des maisons de disque.

D'épineuses questions de droit(s) 

Car tous ces nouveaux services bouleversent les accords de licence et de distribution tels qu'on les a toujours connus. Et c'est un véritable casse-tête pour en défaire l'écheveau : un même artiste peut être distribué par différentes maisons de disques dans deux pays donnés. Les royalties n'iront donc pas aux mêmes prestataires en fonction du pays si l'on tient à faire les choses correctement. C'est la raison pour laquelle l'iTunes Store a mis tant de temps à s'ouvrir dans de nouveaux pays, d'abord pour la musique, puis pour la vidéo : les accords de licence incluent nécessairement une clause territoriale. C'est également la raison qui justifie que les services de rattrapage pour la télévision soient limités à des adresses IP nationales : obtenir une licence de diffusion mondiale coûterait bien plus cher (pour autant qu'elle soit même disponible), et les diffuseurs n'auraient guère de moyens de les rentabiliser en l'absence d'une régie publicitaire mondiale pour financer ces services, sans même parler de leur portée respective à l'international.

Mais la donne a d'ores et déjà changé avec iTunes : de manière effective, le territoire concerné n'est plus vraiment prépondérant puisque seule la domiciliation du compte en banque (ou de lacarte iTunes) fait foi : ainsi il est possible de faire des achats sur l'iTunes Store français depuis l'étranger. Un vrai soulagement pour tous les expatriés qui peuvent ainsi conserver un lien culturel avec leur mère patrie. Apple a réussi le tour de force de s'affranchir de cette contrainte : de manière effective, elle vend des contenus à des ressortissants qui ne devraient même pas y avoir accès, en toute légalité.

Mais en proposant un casier virtuel, Apple changerait de statut qui passerait de celui de vendeur à celui de diffuseur, au même titre qu'une station de radio ou une chaîne de télévision. Ce sont deux statuts bien différents régis par des licences qui n'ont rien à voir. Et il faut trouver un financement à tout cela, sachant que les ayants droit tiennent toutes les clés, et qu'ils peuvent légitimement escompter percevoir des royalties sur chaque exploitation qui est faite de leur propriété intellectuelle. Aucune société ne saurait tirer profit, directement ou indirectement, de ces contenus sans rétribuer les détenteurs de leurs droits d'exploitation. Précisément, Amazon prête pouvoir en faire l'économie : interrogée par PaidContent, la société botte en touche : « Nous n'avons pas besoin de licence pour entreposer la musique sur Cloud Drive. La fonctionnalité permettant de sauvegarder des MP3 sur Cloud Drive est la même que si un utilisateur enregistrait sa musique sur un disque externe ou même iTunes ». C'est une manière de voir les choses, mais il n'en reste pas moins qu'Amazon diffuse de la musique sans autorisation. C'est exactement le même argument que le site Wizzgo avait avancé pour son système de magnétoscope en ligne, avec les résultats que l'on sait : le service a du fermer pour cause de violation de droits (lire Wizzgo se vide de son contenu). Pire encore, le service Cloud Player permet de partager votre casier virtuel avec cinq utilisateurs… Et de fait, Sony Music n'a pas manqué de faire savoir son étonnement et a annoncé prendre toutes les mesures judiciaires nécessaires (lire Sony Music surpris par le lancement d'Amazon Cloud Player).

Bref, il est manifeste que la mise en place de ces services n'a rien d'une sinécure. Et si Apple s'est bien donné la peine de négocier des accords comme les rumeurs le disent, ça n'est pas pour que les ayants droit laissent passer les francs-tireurs. L'affaire aura forcément des répercussions judiciaires si Amazon s'entête. Le cloud a beau promettre bien des avantages, il n'en faudra pas moins passer d'abord par bien des difficultés.

Gigahertz et vapeur d'eau

Mais au-delà du stockage en ligne et de la diffusion en streaming, un autre avantage non négligeable du cloud, c'est bien le "cloud computing", c'est à dire l'exécution de code côté serveur. On en a déjà vu un avant-goût avec le très prometteur OnLive, qui permet de jouer aux jeux les plus exigeants sur le matériel le plus modeste, en calculant les images côté serveur et en les "streamant" vers votre machine, qui se contente de les afficher comme une simple vidéo et d'envoyer au serveur les commandes du joueur. Les avantages d'un tel procédé sont assez nombreux : fin du piratage et du marché de l'occasion pour les éditeurs, et différentes offres avantageuses pour l'utilisateur comme un pass mensuel qui permet de jouer à une vingtaine de jeux pour dix dollars par mois par exemple, la possibilité de jouer aux tout derniers jeux sans avoir à acheter une machine plus puissante, ni même à télécharger quoi que ce soit, n'étant pas les moindres.
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D'autres services promettent d'étendre ces capacités à tout type de logiciels, par exemple OTOY qui permet d'exécuter SolidWorks sur un simple netbook (lire GDC : le streaming de jeux en force). Naturellement pour que de tels services puissent être utilisés avec le maximum de confort, encore faut-il que les infrastructures soient à la hauteur, car ils exigent non seulement une large bande passante (OnLive nécessite 5 mégabits par seconde), et des serveurs disposés dans le monde entier, mais surtout un temps de réponse le plus bref possible (un ping inférieur à 100 ms pour OnLive) pour que rien n'y paraisse pour l'utilisateur final. Si le service OnLive est accessible à certaines connexions en France, il est encore loin d'être optimisé comme aux États-Unis, ne vous fiez donc pas à votre expérience telle qu'elle.

Une chose est sûre, avec les accords de routage et le déploiement de réseaux à haut débit, c'est là qu'est l'avenir. Lors d'une conférence au Media Summit d'Abu Dhabi, Jules Urbach, PDG d'OTOY, a fait la démonstration de Crysis 2 sur iPad, ou encore du rendu d'un modèle 3D issu tout droit du film Transformers en temps réel et en path tracing (une technique de rendu ultraréaliste qui nécessite d'ordinaire des temps de calcul très longs), à 60 images par seconde sur un simple iPhone.

(note : le son est de mauvaise qualité durant les cinq premières minutes de la vidéo)

Mais si ces services offriront de nouvelles possibilités, ils soulèvent également diverses questions. Sur la confidentialité et la sécurité, notamment, puisque chaque utilisateur offre les clés de ses données à une société tierce, mais également sur la pérennité des données, les sociétés les plus réputées n'ayant à ce jour pas été exempte de perdre des données sans possibilité de sauvegarde (Google elle-même en a fait l'amère expérience avec pas moins de 40.000 comptes Gmail qui se sont volatilisés suite à un problème technique), sans même parler du fait que bien des sociétés finissent par faire faillite. Ces risques devront être évalués par chacun de nous à l'avenir, à l'aune des avantages obtenus en contrepartie.

Ces questions se posent dès aujourd'hui, à l'heure où nous stockons nos emails ou nos photos en ligne. Qu'adviendra-t-il de nos données sur le long terme ? Peu y songent sur le moment. D'autres en revanche sont allergiques à la notion même de confier leurs données à des tiers. Le cloud remportera-t-il l'adhésion du public ? Sur le long terme, cela ne fait guère de doute : bientôt viendra l'heure où nous n'aurons plus même le choix, après une période de transition. Jules Urbach estime que 100% des logiciels seront disponibles dans le cloud d'ici 2014, et il y a fort à parier qu'à partir de là les éditeurs tendront à ne plus proposer de version hors ligne par la suite, à mesure que les zones non desservies en haut débit se réduiront.



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Vie privée: Google puni pour son Buzz

L'entreprise a conclu un accord avec l'agence de protection du consommateur et a accepté de subir des audits sur les 20 prochaines années...

Le logo Google Buzz.
Google Buzz aura coûté cher à l'entreprise. Non seulement l'embryon de réseau social de Google a fait un flop, mais le scandale autour du non respect de la vie privée des utilisateurs va hanter la firme de Mountain View pour les 20 prochaines années.
Mercredi, la Federal Trade Commission (FTC) a annoncé que Google avait accepté une proposition pour mettre un terme, à l'amiable, à la plainte déposée par l'agence chargée de la défense du consommateur américain.

8,5 millions de dollars

Pour «avoir utilisé des tactiques trompeuses et violé ses propres promesses de préserver la vie privée» des utilisateurs, Google accepte de se soumettre à des audits indépendants pendant les 20 prochaines années, écrit la FTC.
Des utilisateurs avaient notamment été enrôlés de force et Buzz avait ajouté automatiquement des contacts à leur réseau. Dans plusieurs poursuites civiles, Google avait dû payer une note de 8,5 millions de dollars.


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Microsoft accuse Google en Europe d'abus de position dominante

Cette plainte entre dans le cadre de l'enquête que mène la Commission sur le moteur de recherche. Microsoft estime que Google bloque l'accès à certains contenus et données dont ses concurrents ont besoin pour fournir des résultats de recherche.
Un nouveau front s'ouvre dans le conflit entre Microsoft et Google. L'éditeur de Redmond annonce en effet avoir déposé une plainte formelle contre le moteur de recherche au niveau européen.
Cette plainte entre dans le cadre de l'enquête que mène actuellement la Commission européenne sur les éventuels effets anticoncurrentiels de la position dominante de Google sur le marché de la recherche et de la publicité en ligne.
"Microsoft dépose une plainte formelle auprès de la Commission européenne, dans le cadre de l'enquête en cours de la Commission pour savoir si Google a violé le droit européen de la concurrence", indique Brad Smith, vice-président de Microsoft.
"La Commission prend note de la plainte et, comme le veut la procédure, va informer Google et lui demander de s'exprimer dessus", a réagi la porte-parole de la Commission pour les questions de concurrence, Amelia Torres, prévenant qu'elle ne fournirait "aucune autre information".
Ironie de l'histoire : Microsoft avait lui même été condamné par la Commission pour abus de position dominante (sur le marché des navigateurs Internet) et avait écopé d'une des plus fortes amendes jamais infligée par l'Europe contre une entreprise high-tech.
Android également concerné 
Pour l'éditeur de logiciels, les méthodes de Google "bloquent l'accès à certains contenus et données dont ses concurrents ont besoin pour fournir des résultats de recherche aux consommateurs et attirer les annonceurs". Et de rappeler que le moteur du géant écrase la concurrence sur le Vieux Continent avec une part de marché supérieure à 95%.
Dans sa plainte, relayée sur son blog officiel, Microsoft dresse une liste de cas concrets où Google bride la concurrence. Microsoft accuse Google de mettre en place des "mesures techniques" empêchant des moteurs de recherche concurrents du sien d'accéder correctement aux contenus de YouTube.
"Bing (le moteur de recherche de Microsoft NDLR) et d'autres moteurs de recherche ne sont pas sur un pied d'égalité avec Google pour fournir des résultats de recherche avec des liens vers des vidéos de YouTube et cela détourne bien sûr les utilisateurs des concurrents de Google", accuse Brad Smith.
Des abus qui vont au-delà du secteur de la recherche en ligne, notamment autour de la portabilité de YouTube sur des téléphones non Android. Redmond pointe également l'accord avec les éditeurs de livres non soumis aux droits d'auteurs qui empêcherait d'autres moteurs de recherche d'indexer ces textes.
Interrogé sur cette plainte, Google ne se déclare par surpris puisque l'une de leurs filiales était l'un des premiers plaignants mais refuse de commenter sur le fonds. "Nous continuons à collaborer avec la Commission et nous serons très heureux d'expliquer comment fonctionne notre business", a ainsi déclaré un porte-parole.
Rappelons que le but de cette enquête approfondie de la Commission vise pour le moment à évaluer les plaintes déposées par des fournisseurs de service de recherche en ligne. Ces derniers reprochent à Google des violations des règles de l'Union Européenne.
Selon les plaignants, « leurs services seraient pénalisés dans les résultats de recherche payants et gratuits de Google. » Le leader de la recherche en ligne est également accusé de favoriser ses propres services - ce que le chercheur de Harvard Ben Edelman estime avoir mis en évidence dans des travaux publiés en novembre.
Si l'identité des plaignants n'est pas mentionnée dans le communiqué de la Commission européenne, il s'agit vraisemblablement du moteur de recherche spécialisé eJustice.fr et des comparateurs de prix Foundem et Ciao (filiale de Microsoft).
En février, la Commission indiquait en effet avoir reçu des plaintes émanant de ces trois sociétés. « Google nous a envoyés au tapis trois fois depuis 2007. Ils ont fait pression pour qu'on passe sous leur algorithme, et pour qu'on utilise leur système de publicité [...] Si Google vous déréférence, vous devenez invisible » dénonçait alors le fondateur d'eJustice.fr Dominique Barella.
Enquête ne veut pas dire procès
L'enquête de la Commission européenne va désormais consister à vérifier si oui ou non « Google a abusé d'une position dominante dans le marché de la recherche en ligne en abaissant dans ses résultats de recherche gratuits le rang de services concurrents qui se spécialisent dans la fourniture aux utilisateurs de certains types de contenu spécifiques tels que les comparateurs de prix (ces fournisseurs de services sont connus sous le nom de services de recherche verticaux), ainsi qu'en accordant à ses propres services de recherche verticaux un placement préférentiel, afin d'exclure les services concurrents. »
Mais l'enquête portera également sur « les allégations selon lesquelles Google aurait dégradé le "Score de Qualité" de services de recherche verticaux concurrents dans ses résultats de recherche payants. »
D'autres pratiques anticoncurrentielles sont imputées à Google. La firme dirigée par Eric Schmidt est ainsi soupçonnée d'imposer des clauses d'exclusivité à des partenaires publicitaires, des constructeurs d'ordinateurs et des éditeurs de logiciels. 
Le but de ces manoeuvres serait de leur interdire de « disposer certains types de publicités fournies par des concurrents sur leur site web » et « d'exclure des outils de recherche concurrents. » Enfin, la Commission vérifiera si Google applique des restrictions sur la portabilité des campagnes de publicité en ligne vers des plateformes de publicité en ligne concurrentes.
Contacté par ZDNet.fr, Google se montrait évasif dans ce dossier. « Depuis la création de Google, nous avons travaillé dur dans l'intérêt de nos utilisateurs et de notre secteur, en nous assurant de toujours indiquer clairement les publicités, en permettant aux utilisateurs d'exporter facilement leurs données quand ils changent de services et en investissant largement dans les projets open source. Bien sûr nous sommes conscients qu'il existe toujours une marge de progression, c'est pourquoi nous collaborerons avec la Commission pour répondre à toute préoccupation. »
A ce stade de la procédure, rien n'indique que l'enquête de la Commission européenne débouchera sur un procès. L'objectif pour Google est donc d'apporter des réponses satisfaisantes aux critiques soulevées par ses concurrents et éviter ainsi le procès 


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Google dégaine son «+1» pour contrer le «like» de Facebook

«+1», la réponse de Google au «like» de Facebook.

Dans l'immédiat, pas sûr que la fonction dispose vraiment des armes pour décoller...

De notre correspondant à Los Angeles

Après une série de flops sur le terrain du Web social, cette tentative sera-t-elle la bonne? Mercredi, Google a présenté «+1», une fonction similaire au «like» Facebook. Dans l'immédiat, elle permet de recommander le résultat d'une recherche. Le bouton va cependant être intégré au reste de la galaxie Google (à commencer par YouTube, sans aucun doute) et peut-être au reste du Web.
Problème, la fonction nécessite un «Google Profile». Un quoi? Exactement. Demandez à dix personnes si elles en possèdent, et elles vous regarderont en général avec un air d'incompréhension, demandant si vous parlez de Gmail. Les rares connaisseurs avoueront qu'ils n'utilisent jamais cette page qui tente de lier les différents services sociaux de Google comme Buzz, Youtube ou Picasa.
Pour l'instant, il faut activer la fonction ici. Ensuite, il suffit de cliquer sur le bouton +1 à droite du résultat d'une recherche. Votre réseau Google profile/Gmail/Buzz pourra alors voir la recommandation et Google utilisera ce signal pour améliorer sa recherche. Plus intéressant, côté business, il est également possible de recommander des publicités adWords (par exemple un site de voyage ou une promo).

Casse-tête

A moins que Google réussisse à convaincre plus de monde de s'y mettre, ou que les +1 puissent apparaître sur un wall Facebook ou une timeline Twitter, l'intérêt reste malgré tout limité. Sans compter que peu de personnes recommanderont un résultat avant d'avoir cliqué dessus... Ce qui oblige l'utilisateur –en attendant que les boutons fleurissent sur le Web– à revenir en arrière vers la page des résultats pour «plussoyer» le lien. Inefficace.
+1 résume bien le casse-tête de Google. Facebook a réussi à créer un réseau social, puis a intégré des fonctions clés (tag, statut, like). Google, qui tente de rattraper son retard, propose des fonctionnalités d'abord mais manque cruellement de la sauce pour lier le tout. Pour l'instant.


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mercredi 30 mars 2011

Vol de certificats SSL, le FBI serait sur le coup

Suite au vol de 9 certificats SSL chez GlobalTrust, un revendeur de l'éditeur Comodo, le FBI ainsi que la police italienne auraient décidé de mener l'enquête. 

Depuis la récente sortie du hacker présumé, plusieurs pistes ont été évoquées pour comprendre quelles furent ses motivations. Celui qui se décrit comme un « simple hacker solitaire mais avec l'expérience de 1 000 hackers » évoquait dans sa lettre d'intention la faiblesse de certaines sécurités mais aussi la rapidité avec laquelle il avait réussi à se procurer ces informations.

Il évoquait également le fait que Microsoft, Mozilla et Chrome avaient reçu des instructions de la CIA pour mettre à jour leurs navigateurs. « Vous êtes également mes cibles » concluait-il… Certains sites comme Zatazn'hésitent alors pas à prédire une nouvelle attaque très prochainement.

Toujours est-il que le p-dg de Comodo, Melih Abdulhayoglu, a tenu à expliquer sa position en souhaitant que les autorités se saisissent de la question. « Nous confions aux agences gouvernementales le soin de gérer ce dossier et de découvrir précisément ce qui s'est produit » a-t-il déclaré à CNet.

Le bureau fédéral de renseignement devrait donc se charger de l'enquête. Pour sa part, la police italienne enquêtera également sur la filiale de Comodo (GlobalTrust) présente dans le pays. L'identité du hacker reste, elle, toujours soumise à controverse. A ce jour, rien ne permet d'attester formellement qu'il s'agit bien d'un « hacker patriotique » iranien.



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Un virus se cachait dans les publicités de Spotify

Le site de streaming de musique a été victime d'un virus qui se cachait dans ses publicités.
Un virus se cachait dans les publicités de Spotify
Vendredi dernier, le site Spotify a annoncé qu'un virus avait affecté son système. Celui-ci s'installait après un clic de l'utilisateur de la version gratuite de la plateforme de streaming sur une publicité piégée. Il signalait d'abord la fausse présence de logiciels malveillants et proposait l'installation d'un anti-virus imaginaire, explique Le NouvelObs. Portant le nom de "WindowsRecovery", il ne s'attaquait qu'aux utilisateurs du système de Microsoft en masquant les fichiers personnels, en supprimant les droits administrateurs et en interdisant l'accès à certains logiciels.
D'abord silencieux, si ce n'est par l'intermédiaire de quelques Tweets, Spotify a donc stoppé l'affichage de contenus publicitaires via son logiciel, suite à plusieurs remarques de ses utilisateurs. Le virus s'est finalement attaqué aux PC des utilisateurs anglais, espagnols, français et suédois. Spotify a annoncé que tout était depuis rentré dans l'ordre mais va devoir se montrer vigilant, le scareware s'attaquant à sa source principale de revenus.


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mardi 15 mars 2011

Téléchargez Internet Explorer 9 en version finale

Disponible en version finale, Internet Explorer 9 pourrait permettre à Microsoft d'arrêter l'érosion permanente de ses parts de marché et de revenir dans la course aux performances face à Chrome ou Firefox.
Internet Explorer IE 9 LogoComme promis, Microsoft vient de lancer la version finale de son navigateur Internet Explorer 9. Après plus de 40 millions de téléchargements des versions bêta et release candidate, cette nouvelle version du navigateur leader du marché (56% de parts de marché toutes versions confondues) est très stratégique pour le géant puisque la concurrence de navigateurs plus modernes (Firefox et Chrome, notamment) se faisait de plus en plus pressante.
Avec IE9, Microsoft s'est donc laissé le temps de sortir un logiciel au goût du jour. Développé depuis novembre 2009, il est disponible pour les utilisateurs de PC tournant sous Windows Vista et 7, XP ayant été laissé de côté. Un moyen supplémentaire pour Microsoft d'encourager la mise à jour et le renouvellement du parc de PC vers son dernier système d'exploitation. Notons aussi qu'une version mobile d'IE9, pour Windows Phone, sortira en fin d'année.

10 fois plus rapide ?

Bien sûr, avec IE9, Microsoft appui sur différents points clés. L'interface a été revue et corrigée, Microsoft insiste sur la possibilité d'épingler le raccourci vers un site Internet directement dans la barre des tâches de Windows et l'aspect sécurité est renforcé tandis qu'un outil pour se défaire du tracking publicitaire est intégré. Évidemment compatible HTML 5, Internet Explorer 9 gère le codec vidéo H.264 et l'accélération matérielle en pouvant s'appuyer sur les calculs de la carte graphique dans les applications Web les plus gourmandes (et développées en ce sens).
Le discours marketing de Microsoft est clair : "Internet Explorer 9 est jusqu'à 10 fois plus rapide que la précédente version" explique Stanislas Quastana de chez Microsoft France à La Tribune. Nous vérifierons cela dès aujourd'hui. En effet, nous publierons dans la journée un comparatif mettant à l'épreuve IE9 face à Chrome 10, Firefox 4 RC et IE8... histoire de mesurer les progrès qui ont été faits. Alors, rendez-vous sur PCWorld.fr un peu plus tard dans la journée.


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Google Circles existe-t-il?

Le siège de Google à Mountain View, en Californie

Des rumeurs circulent sur le lancement par Google d'un nouveau réseau social en mai...

Tout est venu de ReadWriteWeb. Le site a annoncé ce week-end que, sûr et certain, Google allait lancer un réseau social lors d’une conférence qui se tient ce lundi à Austin, Texas, et que ce réseau s’appellerait Google Circles.
Pourtant très rapidement, Google a nié. Pas seulement que la compagnie n’annoncerait pas cette nouvelle à Austin, mais aussi qu’elle ne l’annoncerait pas du tout: que Google Circles n’existe pas.
Discrétion
Pour TechCrunch, Google s’achemine sans doute vers un réseau social, mais petit à petit. Google n’a pas d’énorme projet qu’il annoncerait un beau jour, pour contrer Facebook. Selon le site spécialisé, Google continuera le long d’une voie utilisée depuis longtemps: celle de petites annonces successives, d’améliorations progressives, jusqu’à ce qu’un jour, on se rende compte que l’on peut tout faire à travers Google (et Gmail).
L’analyse de TechCrunch: «Les grosses annonces faites à la presse permettent de focaliser l’attention lors d’une journée, certes. (…) Mais rien de ce que Google ne pourrait lancer ne ferait pousser des cris d’admiration». Ils se sont déjà planté en beauté avec les lancements très médiatisés d’Orkut et de Google Buzz.
Rien ne pourrait, actuellement, concurrencer sérieusement Facebook, selonTechCrunch. «La dernière chose à faire serait d’attirer l’attention de la presse, qui pourrait alors pointer du doigt Google pendant le temps d’adaptation, et dire qu’il s’est encore planté».
Google est sans doute en train de s’affairer pour gagner du terrain sur les réseaux sociaux, mais discrètement.


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L'Android Market Security Tool infecté par un cheval de Troie

Alors qu'on apprenait récemment l'existence d'application malveillante sur l'Android Market Place, Symantec annonce qu'il a détecté un cheval de Troie dans l'Android Market Security Tool.
Google, qui avait annoncé qu'il supprimerait les malwares à distance sur les appareils infectés, a un autre problème. En effet, Symantec déclare qu'une version modifiée de l'Android Market Security Tool contenant un cheval de Troie est disponible sur les Markets alternatifs.
Ce cheval de Troie envoie automatiquement des SMS aux pirates, afin qu'ils prennent éventuellement le contrôle du téléphone à distance. Google conseil aux utilisateurs de faire attention, surtout lors du téléchargement d'applications hors de l'Android Market Place officiel.



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Votre adresse e-mail en dit long sur vous

Huntch.com a examiné à la loupe les habitudes de 70.000 personnes et le fournisseur d'adresses e-mail utilisés par ces gens pour savoir s'ils étaient possibles de sortir quelques traits significatifs selon l'adresse e-mail choisie.

Après avoir posé une centaine de questions très étranges aux participants ("Quand avez-vu un lever de soleil pour la dernière fois?", faisait partie du lot), l'enquête a révélé que les utilisateurs Gmail sont plutôt jeunes (entre 18 et 34 ans), possèdent un iPhone, s'intéressent à la technologie et ont un diplôme d'études supérieures tandis que Yahoo! attire plus les femmes en surpoids, âgées entre 18 et 49 ans, qui ont plusieurs enfants et qui ne travaillent pas pour rester avec eux à la maison. Elles sont gourmandes et n'ont généralement qu'un diplôme d'études secondaires. Les utilisateurs Gmail sont également plus susceptibles de voter libéral, de voyager et
de vivre dans une grande ville.

Les gens qui ont opté pour Hotmail sont des femmes de banlieue, de corpulence moyenne, âgée de 18 à 34 ans. Elles sont plus susceptibles de ne pas avoir d'enfants, ne croient pas en une religion et sont pessimistes.

Ceux qui utilisent AOL ont tendance à faire passer leur famille avant tout le reste, à lire des magazines et vivre en banlieue. Ils voyagent peu et sont considérés comme des "extravertis optimistes". 


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Adobe Flash 10.2, disponible le 18 mars sur Android

C'est par le biais de son blog officiel qu'Adobe a donné quelques précisions supplémentaires concernant l'arrivée de Flash 10.2 mobile sur Android.

Flash 10.2 sur l'Android Market le 18 mars


Adobe annonce par le biais de son blog officiel que son lecteur Flash bénéficiera très bientôt de la mise à jour 10.2, le 18 mars très précisément. Cette dernière permettra aux terminaux sous Android 2.2 et 2.3 de profiter des dernières avancées du célèbre lecteur comme une prise en charge améliorée des contenus Flash interactifs. Egalement disponible en version beta pour les appareils sous Android 3.0 (avec la tablette Motorola Xoom comme uniquement ambassadrice à ce jour), Flash 10.2 supportera l'accélération matérielle pour le format H.264, tout en allégeant la charge du processeur. Les vidéos devraient ainsi être lues avec davantage de fluidité et l'intégration de la technologie Flash au navigateur Internet sera pour sa part optimisée pour un meilleur défilement des pages web et une lecture des vidéos directement dans la page affichée. On rappelle au passage que Flash est toujours volontairement banni des appareils Apple, mais que le programme Wallaby pourrait bientôt apporter aux iPhone, iPod et iPad du contenu Flash converti en HTML5.


Flash 10.2 devrait être pré-installé sur les futures tablettes et smartphones Android à venir en 2011 et le programme sera disponible le 18 mars sur l'Android Market.



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