dimanche 27 février 2011

Afficher les meilleurs sites Web et faire disparaître les mauvais. Voilà le nouveau combat de Google.

Le moteur de recherche américain vient de procéder à une mise à jour de son fameux algorithme, son programme de recherche, afin de mieux coller, paraît-il, aux attentes des internautes.
Pour cela Google part en guerre contre ce que l’on appelle les « fermes de contenu ». Drôle de noms pour ces sites pas comme les autres. Les fermes de contenus sont des sites Web entièrement automatisés qui ne produisent pas d’articles ni de vidéos mais qui agrègent des contenus venant d’ailleurs et les mettent en valeur à l’aide de mots-clés pour coller aux thèmes les plus demandés par les internautes dans les moteurs de recherche. Exemples : le site américain The Upshot, qui appartient à Yahoo, ou le français Wikio.
Désormais, ces sites considérés comme de faible qualité seront pénalisés par Google et verront leur référencement diminuer au profit des sites qui publient des contenus originaux qui bénéficieront d’un bonus en termes de visibilité. Selon la firme américaine, cela devrait impacter « 11,8% des requêtes ».
Mais déjà, les effets pervers de cette modification de l’algorithme de Google se font sentir. Outre le modèle économique des fermes de contenus qui risque d’en prendre un coup, certains sites considérés apparemment à tort comme de « mauvais » sites Web et mis au ban de Google ont vu leur audience s’écrouler en quelques jours. Cette fonctionnalité n’est pour l’instant en vigueur que sur la version américaine de Google et pas encore en France.
Au-delà, voilà qui pose une nouvelle fois la question du rôle exact d’un moteur de recherche sur Internet. Google a toujours prétendu être le reflet objectif des demandes des internautes et vouloir coller à leurs demandes.
Cependant, on constate que les équipes de Mountain View sont sans cesse obligées d’intervenir sur le fonctionnement interne du moteur pour maintenir cette soi-disant neutralité. Mais n’est-ce pas mettre un peu de subjectivité dans le système ?
Bref, à l’instar de l’objectivité en journalisme, l’objectivité de Google serait donc toute relative.


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jeudi 17 février 2011

Google lance One Pass, son système d'abonnement concurrent d'Apple

One Pass est une plateforme de vente en ligne que les éditeurs peuvent intégrer dans leur site ou leurs applications mobiles pour vendre leurs publications, en fixant leurs prix et conditions. Au passage, Google perçoit 10% de leurs revenus.

One Pass est une plateforme de vente en ligne que les éditeurs peuvent intégrer dans leur site ou leurs applications mobiles pour vendre leurs publications, en fixant leurs prix et conditions. Au passage, Google perçoit 10% de leurs revenus.
BusinessMarquant Apple à la culotte, Google a dégainé hier son propre service d'abonnement baptisé One Pass. Destiné aux éditeurs de presse, il s'agit d'une plateforme de commerce clé en main qui leur permet de vendre directement leurs contenus en définissant les modalités selon le modèle qui leur convient le mieux : abonnement, vente d'articles à l'unité, possibilité d'offrir un accès gratuit ou remisé aux versions numériques pour les abonnés des éditions papiers, etc.
Ils sont également libres de fixer leurs prix et percevront 90% des revenus. Google gère les paiements en s'appuyant sur son système Checkout.
Autre avantage mis en avant : One Pass peut être intégré dans un site Internet ou une application mobile. Une fois qu'un utilisateur a créé son compte One Pass, il peut acheter du contenu auprès des éditeurs ayant adopté le système et y accéder depuis un site Web, un smartphone ou une tablette. Une fois connecté à One Pass, un utilisateur pourra se rendre sur les sites de différents éditeurs et acheter du contenu sans avoir à se reconnecter à chaque fois.
Le Nouvel Observateur déjà partenaire en France 
Google précise, par ailleurs, que le système permet d'identifier un client existant afin qu'il n'ait pas à se réabonner s'il souhaite accéder à son contenu depuis un nouveau terminal.
La plateforme est d'ores et déjà disponible en France, avec le Nouvel Observateur comme premier partenaire, en Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie, aux États-Unis et au Canada. « Notre objectif est de fournir une plate-forme ouverte et flexible qui renforce notre engagement à soutenir les éditeurs, le journalisme et l'accès à un contenu de qualité », déclare Google.
Il s'agit donc d'une grosse pierre posée dans le jardin d'Apple, dont le système d'abonnement annoncé il y a deux jours impose aux éditeurs des conditions beaucoup plus contraignantes, déjà dénoncées par certains, et surtout un modèle de rémunération qui les oblige à céder 30% de commission. Google compte bien évidemment tirer les marrons du feu en ralliant les éditeurs mécontents.
Reste à voir quels sont ceux qui pourront réellement tourner le dos à Apple et ses 160 millions d'utilisateurs de terminaux iOS.



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Dell : les projets de smartphones et de tablettes du constructeur circulent sur le Web

Les projets 2011 de Dell dans le domaine des smartphones et des tablettes tactiles sous sous Windows Phone 7 et Android semblent avoir fuités sur Internet. Deux roadmaps circulent.

Deux sites spécialisés (WPCentral et AndroidCentral) ont déniché deux pages d'une présentation Dell. Ces dernières dévoilent quelques un des modèles de smartphones et de tablettes tactiles que le constructeur texan envisagerait de lancer au cours de l'année 2011.
La page consacrée aux smartphones présente 4 modèles. Deux sous le système d'exploitation mobile de Microsoft Windows Phone 7 : les Venue Pro et Wrigley, et deux sous Android de Google : les Hancock et Millenium. Planifié pour le milieu du 2e trimestre 2011, le Venue Pro s'affiche avec un processeur à 1 GHz et un capteur de 8 millions de pixels. Rien d'autres ne filtre. quant au Wrigley, il se cale au début du troisième trimestre avec un processeur 1 GHz, un écran de 4 pouces WVGA, et d'un capteur de 8 mégapixels filmant en HD 720p. Il est présenté comme un "Windows Phone 7 Next Gen".
Propulsé par Android 2.4 (Ice Cream), le modèle Hancock est présenté avec un processeur double coeur, un écran de 4"  d'une définition qHD, un capteur frontal de 1,3 million de pixels et un autre au dos de 8 MP. La vidéo Full HD 1080p serait au rendez-vous. Enfin le Millenium avec un écran quasi géant de 4,3" qHD reprend un processeur double coeur, Android 2.4, un capteur photo de 8 MP, et intègre une compatibilité DLNA. Les Dell Millenium et Hancock sont respectivement positionnés pour le dernier trimestre 2011 et le premier de 2012.
dell-smartphone

Coté tablette tactiles, c'est plus fourni. Aux côtés de la Streak 7" déjà présentée officiellement, on trouve une tablette Opus One de 5 pouces sous Honeycomb (Android 3.0 pour tablette), deux tablettes de 7" sous Honeycomb : Sterling et SilverOak, trois tablettes de 10 pouces : la Gallo sous Honeycomb - Android 3.0, la Rosemount sous Windows 7, et la Peju sous....Windows 8.

Le planning s'étale sur toute l'année, et déborde sur 2012.
dell-tablettes-2011
Source : http://hightech.nouvelobs.com



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lundi 14 février 2011

« Tourisme et TIC en débat »

Une table ronde s’est tenue récemment à Tunis, sous la coprésidence de M. Slim Tlatli, ministre du Tourisme et M Mohamed Naceur Ammar, ministre des Technologies  de la Communication portant principalement sur le tourisme et les technologies de l'information et de la communication (TIC).
Cette rencontre a enregistré la présence de Mme Lamia Chaffai Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Technologies de la communication chargée de l'Informatique, de l'Internet et des Logiciels libres et de nombreux professionnels de l'hôtellerie et des agences de voyages  et de nombreux chefs d'entreprises innovantes dans le domaine des TIC.
Dans son intervention, M. Slim Tlatli a donné un éclairage sur le plan stratégique du développement du secteur touristique qui s'appuie sur plusieurs axes essentiels dont notamment la maîtrise des technologies de l'information et de la communication. D'où la nécessité impérieuse  pour tous les intervenants du secteur de s'insérer efficacement dans cette mouvance irréversible afin de consolider la visibilité de la destination et de garantir ainsi le meilleur positionnement du tourisme tunisien.
Il a également annoncé que le ministère du tourisme lancera prochainement un programme intitulé " Archipel " qui consiste en  la création de nombreux sites web thématiques afin de consolider la présence de la destination tunisienne sur la toile.
Le ministre a révélé, qu'à partir de 2011, tous les hôtels, de la catégorie quatre et cinq étoiles, seront obligés de développer leurs propres sites web. Cette obligation sera insérée, prochainement, dans les nouvelles normes de classement, actuellement, à l'étude.
Le ministre du tourisme a, par ailleurs, annoncé la prochaine organisation de plusieurs campagnes de sensibilisation dans toutes les régions touristiques afin de permettre aux professionnels du secteur de mieux comprendre les enjeux et réagir efficacement face à la révolution numérique et son impact sur le tourisme.
Mohamed Naceur Ammar a indiqué que le partenariat public privé, la mutualisation des investissements et l'incitation aux jeunes talents dans les régions restent les meilleures voies pour le développement de l'e-tourisme et du m-tourisme.
Au terme des discussions il été décidé de constituer une commission mixte chargée d'élaborer, dans les meilleurs  délais une feuille de route précise et de l'élargir à d'autres secteurs tels le transport aérien, le secteur culturel et l'artisanat.


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Pépinière de projets: 42 projets approuvés et 22 autres hébergés au technopôle d’El Ghazala

Parallèlement à l’examen des demandes d’hébergement des projets, et à la vérification de leur conformité avec les spécificités de la pépinière de projets, une commission spécialisée au sein de la technopole d'El Ghazala (Ariana) se consacre actuellement à la mise en oeuvre d’une stratégie destinée à faire connaître la pépinière de projets au plan national et international et à garantir son intégration dans son environnement économique, social, technologique et académique.
L’objectif est de mettre à la disposition des jeunes promoteurs, des experts selon les domaines de spécialisation.
En effet, au titre de l’année écoulée (2010), le bilan fait état de 98 demandes déposées, dont 42 projets approuvés et 22 autres hébergés.
La création de la pépinière de projets remonte, rappelons-le, à l’année 1999. Depuis lors, elle se déploie à fournir le soutien adéquat aux promoteurs incubés, tout en favorisant un encadrement, une formation et des services logistiques amplement qualifiés.
Et ce, outre une prime octroyée durant 24 mois aux jeunes promoteurs, entre diplômés universitaires, promoteurs d'idées de projets innovants et tous ceux qui désirent apporter une dimension industrielle à leurs projets de recherche.
La pépinière, étendue sur 480 mètres carrés de superficie, abrite, par ailleurs, un espace propice pour attirer les jeunes promoteurs dans des secteurs innovants, à l'instar des nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) et des multimédias.


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Apple : un iPhone plus petit et moins cher en préparation ?

La marque à la pomme se préparerait à diversifier sa gamme iPhone avec notamment un modèle d'entrée de gamme destiné à concurrencer la variété de modèles Android sortis par les autres constructeurs.


La machine à rumeurs semble repartie chez Apple, au lendemain des premières évocations de l'iPad 3 (qui pourrait d'ailleurs être l'iPad mini évoqué depuis quelques mois). Cette fois c'est l'iPhonequi est concerné avec une information signée Bloomberg.
Apple travaillerait, entre autres nouvelles versions de son smartphone, sur une déclinaison plus petite et moins chère. Cet iPhone mini serait destiné à concurrencer des smartphones Android d'entrée de gamme pour éviter que la percée du système d'exploitation mobile de Google ne continue sur cette lancée. Il accroîtrait également la pression sur le couple Nokia/Symbian déjà mal en point et sur Windows Phone 7. En fait, cela permettrait à Apple de viser l'ensemble du marché des smartphones et non pas le quart supérieur haut de gamme avec l'iPhone « normal ».
L'iPhone mini serait un tiers plus petit que l'iPhone 4 et pourrait être vendu 200 dollars nu, sans obligation de souscription à un forfait particulier. Bloomberg cite même un employé d'Apple l?ayant eu en main et qui signale que ce modèle ne comporte pas de bouton Home. Ses composants seraient en fait, en majeure partie, ceux de l'iPhone 4. Ce qui signifie qu'il ne devrait pas être présenté avant la sortie de l'iPhone 5, prévue en juin prochain.
Enfin, Bloomberg évoque également un autre modèle d'iPhone, qui fonctionnerait à la fois sur les réseaux 3G HSPA+ et CDMA. Il embarquerait alors une technologie de carte SIM universelle pouvant passer automatiquement d'un réseau à un autre.

Source : http://hightech.nouvelobs.com



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Street View : Google lance sa “snowmobile “ sur les pistes des 3 Vallées

Une motoneige spécialement équipée a commencé à arpenter les pistes des stations de sport d’hiver des 3 vallées. Le projet se poursuivra en Italie et en Suisse.
D'ici quelques mois, Google Maps s'enrichira de vues prises depuis les pistes des stations de ski du domaine des 3 Vallées (Courchevel, Les Menuires, Méribel, Val Thorens...). Le géant de l'Internet a en effet annoncé sur son blog avoir débuté en fin de semaine dernière la collecte d'images grâce à une motoneige équipée du même système d'acquisition que les voitures Street View (appareils photo + GPS).
Ce procédé a été inauguré l'année dernière au Canada lors des Jeux Olympiques d'hiver de Vancouver. En France, la motoneige a commencé à parcourir les pistes de Méribel. Google annonce vouloir « collecter des images dans le plus grand nombre de stations possibles en Italie, en France, ou encore en Suisse ». Reste à savoir si les problèmes juridiques déjà posés par Street View, notamment en Italie, ne seront pas transposés avec ce "Snow View".


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mercredi 9 février 2011

Neutralité : Besson favorable au financement des réseaux et de la création par Google et Facebook

Le ministre en charge de l’économie numérique préconise de soumettre les fournisseurs de services en ligne comme Google et Facebook à une obligation de financement des réseaux et de la création. Eric Besson souhaite aussi une régulation étendue aux terminaux et moteurs de recherche.
Eric Besson prenait la parole le 8 février à l'occasion des 2es rencontres parlementaires sur l'économie numérique. Cette édition était cette année consacrée à la neutralité des réseaux. Une appellation qui n'aura peut-être plus de réellement de sens à l'avenir.
Parmi les 7 principes préconisés pour garantir l'ouverture et la neutralité, le ministre propose en effet « la prise en compte de l'ensemble de ce qui constitue Internet ». En clair, il ne s'agit plus seulement des réseaux, mais aussi des moteurs de recherche et des terminaux. Google et Apple sont en ligne de mire, sans être nommés.
La neutralité des réseaux étendue aux contenus 
« A quoi cela sert-il de disposer de milliards d'informations sur Internet si les moteurs de recherche vous orientent uniquement vers des liens commerciaux ou si les équipements terminaux bloquent une grande partie des contenus ? » s'interroge ainsi le membre du gouvernement.
Cette préconisation relative à la neutralité est pour Eric Besson un moyen de rapprocher les débats sur la neutralité des réseaux et ceux consacrés à la neutralité des contenus. Cette thématique a d'ailleurs été au coeur d'une table ronde organisée en octobre 2010 par le Sénat.
L'opérateur Orange et les sociétés d'ayants droit avaient profité de cet évènement pour défendre la nécessité de faire porter sur les services en ligne une partie du financement des réseaux et de la création. Cette proposition est à présent reprise par le ministre de l'économie numérique.
« Certains services très connus, comme Google ou Facebook, occupent une place sans cesse croissante sur les réseaux, fixes et mobiles, sans contribuer d'aucune manière au financement des infrastructures ou de la création » juge Eric Besson.
L'optimisation fiscale des géants américains pour légitimer la taxation des services en ligne
Pour légitimer cette obligation de financement, le ministre insiste sur l'évasion et l'optimisation fiscale pratiquées par ces fournisseurs de services, essentiellement basés à l'étranger.
Cet argument avait déjà été invoqué en fin d'année dernière à l'occasion del'examen de la loi de finance. Il devait déboucher sur l'instauration d'une taxe, baptisée taxe Google. Cette mesure fiscale a finalement été différée.
La réflexion du gouvernement sur la neutralité est donc l'opportunité de ressortir cette mesure. Et Eric Besson propose de confier cette question à la fois à l'Arcep (qui dans le cadre de la transposition du paquet télécom aurait pour mission de régler les différends entre opérateurs et fournisseurs de contenus) et à un groupe de travail.
Ce groupe sera constitué dans les prochains mois. Il aura pour objectif de « réfléchir aux modalités permettant de faire contribuer les fournisseurs de services Internet au déploiement des réseaux et à la création culturelle ».
De telles dispositions fiscales, si elles étaient adoptées, auraient pour avantage (pour le budget de l'Etat) de reporter une dépense publique sur des acteurs privés, et de satisfaire aussi les lobbies de l'industrie culturelle et les opérateurs.
"Un absolutisme de la neutralité nuirait au développement des services"
En ce qui concerne strictement la neutralité des réseaux, Eric Besson émet une mise en garde. « Un absolutisme de la neutralité nuirait ainsi au développement des services et se retournerait contre l'objectif qu'il entend poursuivre. »
Une absence de « régulation » du trafic sur les réseaux fixe et mobiles se traduirait selon le ministre par un phénomène de congestion et « signifierait la fin de certains types de services, comme la téléphonie sur IP ou la télévision sur IP. »
Cet absolutisme qui refuserait aux opérateurs le droit d'effectuer de la gestion de trafic n'est toutefois défendu par aucune des parties prenantes du débat sur la neutralité (dès lors que la gestion est transparente et non discriminatoire).
Quant à la prise de position du gouvernement sur les services gérés des FAI, ici désignés sous le terme de services prioritaires, elle demanderait à être précisée. Eric Besson souhaite que la neutralité prenne en compte « la possibilité pour les opérateurs de garantir une qualité de service minimale pour des services prioritaires, comme la téléphonie sur IP ou la télévision sur IP. »
Les services gérés considérés comme prioritaires ?  
« Le développement exponentiel de ces nouveaux services ne serait pas possible sans cette garantie minimale de qualité » ajoute-t-il. Toutefois, ces services définis comme prioritaires, et dont la liste n'est pas exhaustive, sont directement proposés par les FAI. En outre, ils peuvent être concurrents d'autres services accessibles sur l'Internet classique.
Une absence de régulation sur les services gérés pourrait dès lors permettre aux FAI de bénéficier d'une qualité de service supérieure par rapport à leurs concurrents et donc d'un avantage concurrentiel.
« Il est évident que si l'on rempli des tuyaux de dimension constante avec plus de services gérés, il n'y aura plus suffisamment de place pour l'internet. Il est souhaitable de développer les services gérés, mais à condition de ne pas dégrader la qualité de l'internet public » rappelait le 26 janvier le rapporteur de la mission d'information sur la neutralité de l'internet et des réseaux.
De même Laure de La Raudière ne jugeait pas souhaitable « que les opérateurs puissent bloquer des applications qui fonctionnent bien sur internet, pour les vendre aux consommateurs sous forme de services gérés. »


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Meebo rachète Mindset media

Selon le blog américain Techcrunch le service en ligne de messagerie instantanée Meebo aurait procédé au rachat de la firme Mindset Media.

Spécialisé dans la publicité en ligne Mindset Media propose une solution plus aboutie que la publicité contextuelle traditionnelle en analysant différents type de données. Aux informations démographiques s'ajoutent également une analyse pseudo-psychologique de l'internaute afin d'affiner davantage la nature des publicités qui lui seront retournées. La charte graphique d'une bannière publicitaire servira alors à dresser le portrait de l'internaute ayant cliqué sur cette dernière et générera une série d'adjectifs censés le qualifier.

Cette technologie devrait être embarquée au sein de la Meebo bar, un dispositif permettant aux éditeurs d'accroître leur visibilité avec des options de partage offertes aux membres de Meebo.
Mindset media



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Firefox 5, 6 et 7 disponibles courant 2011 ?

La Fondation Mozilla souhaite donner un coup de fouet au rythme de développement de son navigateur. Une roadmap prévoit ainsi la sortie rapprochée de Firefox 5, 6 et 7 d'ici à la fin de l'année.

Branle-bas de combat du côté de la Fondation Mozilla qui veut raccourcir drastiquement les délais entre chaque mise à jour de Firefox. Mike Beltzner, le directeur en charge du navigateur, vient de proposer une feuille de route inédite qui verrait les versions 5,6 et 7 de Firefox sortir cette année. Jusqu'à présent, il fallait compter environ deux ans entre chaque itération. Firefox 4, initialement attendu pour la fin 2010, en est à sa dixième version bêta et devrait finalement sortir à la fin du mois de février?
Dans un message Mike Beltzner explique que « changer la manière dont nous publions les produits nécessitera une réévaluation de nombreux postulats et un changement important dans notre façon de penser la taille d'une mise à jour « majeure ». L'idée est d'adopter un schéma de développement à l'image de ce que fait Google qui publie une nouvelle version de Chrome environ toutes les 8 semaines. Au lieu de passer de longs mois à peaufiner une mise à jour conséquente, il s'agit de découper le processus afin de pouvoir introduire plus rapidement les nouveautés.
Un rythme qui donne le sentiment aux utilisateurs que leur navigateur est toujours au goût du jour. Selon ce principe, Mike Beltzner propose que Firefox 5 se concentre notamment sur l'introduction d'un gestionnaire de compte, d'une version 64 bits pour Windows, que Firefox 6 soit compatible avec Mac OS X 10.7, les applications Internet tandis que Firefox 7 se focalisera sur l'optimisation de certains processus.
Source : http://hightech.nouvelobs.com


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La maison Nokia brûle

Stephen Elop, l'actuel PDG de Nokia, veut réveiller le leader mondial de la téléphonie, lequel se fait tailler de sévères croupières depuis 4 ans par les iPhone, et un peu plus récemment par les téléphones Android. Le géant européen cherche sa voie et le diagnostic que pose Elop ne laisse guère de place à l'espoir pour Nokia et ses troupes, à moins d'un remède bien sérieux. L'hypothèse la plus plausible est que Nokia embarque sur le navire Windows Phone 7, elle sera confirmée sans doute très prochainement.

D'abord Elop désigne les coupables : « nous avons reçu un coup violent de nos concurrents, plus rapidement que nous ne l'attendions. Apple a retourné le marché en redéfinissant le monde des smartphones et en attirant les développeurs sur un marché clos mais extrêmement puissant. ils ont changé le marché et tiennent aujourd'hui tout le haut de gamme ».

Android est venu un peu après et se charge du milieu de gamme : « Google est devenu une force d'attraction, attirant beaucoup des innovations du marché ».
La maison Nokia brûle


Nokia, pendant ce temps, s'empêtrait dans ses projets : « Symbian devient un environnement où il est difficile de développer au rythme exigé par les clients. Nous avons, en plus, ajouté de l'essence au feu qui rongeait notre plate-forme. Je pense que nous avons manqué de crédibilité et de leadership pour conduire notre entreprise dans ces temps difficiles. Nos concurrents ne nous prennent pas des parts de marché avec leur téléphone mais avec un éco-système complet. Nous pensions que Meego serait la plate-forme idéale pour le haut de gamme mais au rythme actuel, nous n'auront qu'un seul produit MeeGo sur le marché à la fin 2011 ».



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mardi 8 février 2011

Astuce Hotmail : créez des adresses jetables

Microsoft vous permet désormais de créer des adresses secondaires, personnalisées, à partir de votre compte Hotmail. Grâce à elles, vous pourrez trier plus facilement le contenu de votre boîte de réception. Mais l'autre intérêt est de pouvoir supprimer facilement une adresse dont vous ne voulez plus, sans avoir à détruire pour autant votre compte Hotmail.

Choisissez un nouveau nom
Q
ue ce soit pour ouvrir un compte sur un site marchand ou pour vous abonner à une newsletter, votre adresse e-mail est très souvent sollicitée. Si vous utilisez un compte Hotmail, vous pouvez désormais créer cinq adresses supplémentaires, baptisées alias, dont le libellé est laissé entièrement à votre choix. Cela vous permettra de trier vos e-mails rapidement, d'être sûr de vous désinscrire d'une lettre d'information en supprimant au besoin un alias et même de repérer les sites indélicats qui se permettraient de transmettre votre adresse sans votre autorisation.
1. Connectez-vous tout d'abord à votre messagerie Hotmail.
2. Passez votre souris à côté du lien Boîte de réception sur l'icône en forme de roue crantée. Cliquez dessus et, dans le menu déroulant, choisissez Créer un alias Hotmail.
3. Vous pouvez à présent définir une adresse complémentaire. Inventez le nom de votre choix, en fonction, pourquoi pas, de l'usage que vous allez en faire : par exemple karine-vpc pour vos achats en ligne, karine-mailing pour les newsletters, etc. 
5. Cliquez sur Créer un alias pour valider.

Visualisez les dossiers
L
a boîte de réception s'affiche ensuite, et une fenêtre en surimpression vous propose de rediriger automatiquement tous les e-mails envoyés à cet alias dans un dossier portant son nom. Acceptez, cliquez sur Terminé. Le dossier rattaché à votre nouvelle adresse apparaît dans la colonne de gauche, sous la boîte de réception (voir capture). 
Lorsque vous supprimerez votre alias et souhaiterez donc annuler la règle de redirection, ou quand vous voudrez changer le nom d'un dossier, il vous suffira de passer votre souris sur le mot Dossiers, dans la colonne de gauche, et de cliquer sur laroue crantée. Dans le menu déroulant, vous choisirez alors Gérer les dossiers ou Gérer les règles, selon ce que vous souhaitez faire.
Utilisez votre nouvelle adresse
A
près avoir validé un alias, vous recevez un e-mail de Microsoft vous annonçant que l'adresse a bien été créée et vous expliquant comment l'utiliser. Gardez-le précieusement, car il comporte également le lien direct vers la page d'administration des adresses de messagerie – pratique le jour où vous voudrez supprimer votre alias.
Si vous perdez ce lien, vous pourrez retrouver la liste de vos adresses en passant par les menus Options, en page d'accueil de Hotmail, puis Autres options dans le menu déroulant, puisDétails du compte et enfin Vos adresses de messagerie. Ouf !
Maintenant, voyons comment utiliser cette adresse dans Hotmail.
Pour envoyer un e-mail avec votre nouvel alias, cliquez tout d'abord sur Nouveau puis sur l'adresse en haut du message, afin de faire apparaître la liste de tous vos alias. Choisissez celui qui vous intéresse. Et voilà !
Attention : vous ne pouvez pas utiliser ces nouvelles adresses pour vous connecter à Hotmail. Vous devez vous servir de vos identifiants habituels. 
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La fondation Mozilla envisage d'accélérer le développement de Firefox

La fondation Mozilla songe à augmenter le rythme de publication des versions majeures de Firefox. Mike Beltzner, en charge du développement du navigateur, propose de sortir les versions 4 à 7 de Firefox avant la fin de l'année 2011. Un dynamisme qui, s'il est appliqué, n'est pas sans rappeler celui de Google Chrome.

La fondation Mozilla va-t-elle donner un sérieux coup d'accélérateur au développement de Firefox ? C'est en tout cas ce que souhaite visiblement Mike Beltzner, l'homme en charge de l'évolution du navigateur web. Sur la feuille de route 2011 du navigateur, encore à l'état de brouillon, il propose de sortir pas moins de quatre versions majeures de Firefox au cours de cette année.
Si un tel calendrier était respecté, cela signifierait que les utilisateurs de Firefox pourront télécharger la version 7 avant la fin de l'année 2011. Un dynamisme qui contraste très largement avec le rythme adopté jusqu'à présent par la fondation Mozilla pour publier les grandes versions de son navigateur. En effet, la version 1 est arrivée en 2004, la 2 en 2006 et la 3 en 2008. La 4ème version doit arriver dans les prochaines semaines.
"Changer la façon dont nous publions nos produits va nécessiter une réévaluation de nombreux postulats et un changement important dans la manière de considérer la taille d'une sortie "majeurea commenté Mike Beltzner sur cette proposition de feuille de route.
Pour accélérer drastiquement la sortie de Firefox, il propose quelques pistes de réflexion. Celles-ci vont de l'ajout de la compatibilité binaire des add-ons au support d'anciennes branches via des mises à jour de maintenance, en passant par une révision formelle du code et une participation accrue des contributeurs au niveau de l'interface utilisateur et des technologies prioritaires.
La réflexion de Mike Beltzner sur le rythme des sorties de Firefox a peut-être été précipitée suite aux récents succès enregistrés par Chrome, le navigateur de Google. Celui-ci a - depuis son lancement - montré un dynamisme assez spectaculaire, en atteignant 10 % de parts de marché en quelques mois. La version 1 de Chrome est pourtant sortie récemment, à la fin de l'année 2008.
À ce sujet, il faut souligner que Google a déjà expérimenté la sortie de plusieurs versions majeures de son navigateur au cours d'une même année. Si la version 1 est sortie en 2008, les versions 2 et 3 sont arrivées en 2009 et les versions 4 à 7 en 2010. Cette année, Google a sorti les versions 8 à 10. Reste à savoir si Mozilla arrivera à réduire considérablement le cycle de développement de Firefox.
Source : http://www.numerama.com



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