mardi 29 septembre 2009

Piège Facebook : gare aux faux amis

Depuis quelques jours un courriel aux couleurs de Facebook vous propose d´accepter de nouveaux amis. Prudence, le pièce se cache derrière le lien.

Le message semble venir de Facebook, le portail communautaire. Une missive qui vous indique par courriel que cinq personnes sont en attente de devenir vos amis. "Bonjour X, Vous n'avez pas utilisé Facebook depuis un certain temps. Vous avez raté des notifications pendant votre absence." explique le courrier. Le lecteur est invité à cliquer sur un lien "connexion" qui semble diriger sur la page de connexion de Facebook. Sauf que derrière ce bouton "connexion" un faux site a pour mission d'intercepter votre login et mot de passe. Finalité pour le pirate et son hameçonnage (phishing), prendre la main sur votre compte afin de diffuser des liens malveillants [installation de logicielespion, ...] à vos contacts Facebook, sous votre nom.


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Les logiciels et les services informatiques dans le rouge en 2009

Le marché des logiciels et services informatiques, en France comme dans le monde, va voir sa croissance s'arrêter en 2009 et passera même dans le rouge sous l'effet de la crise, selon une étude du cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC) publiée lundi.

Les revenus, dans le monde, devraient baisser de 1,6% à 623,3 milliards d'euros. La France, avec une décroissance attendue à -1% (34,6 milliards d'euros), résistera mieux que la moyenne européenne (-1,5%), selon PAC.

En France, le secteur connaît "un arrêt de la croissance en 2009", souligne le cabinet avec, au premier semestre, "une croissance nulle sur les services informatiques" comme la maintenance du matériel ou l'infogérance, et "une décroissance de près de 4% sur les produits logiciels", contre +5,3% et +5% respectivement en 2008.

Ce ralentissement "vient notamment d'une réduction drastique des coûts" avec le gel voire l'annulation de projets, l'allongement des cycles de décision d'investissement ou encore la redéfinition à la baisse des périmètres des projets.

Cette situation devrait entraîner "un mouvement de consolidation sur les petites et moyennes entreprises du secteur" ainsi qu'un plus grand recours à l'externalisation, estime le cabinet d'études.

Mais, selon PAC, "les grands acteurs du marché, en particulier les SSII (sociétés de services informatiques, ndlr), ont retenu la leçon de la précédente crise (liée à l'éclatement de la bulle internet en 2001, ndlr) et sont mieux armés pour traverser celle-ci".

Après "une chute temporaire de la dépense informatique des entreprises, limitée à l'année 2009", selon l'étude de PAC, 2010 devrait marquer le retour à la croissance, à +1,3% au niveau mondial et +2% en France avant que le secteur ne retrouve "un rythme plus soutenu en 2011".


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lundi 28 septembre 2009

Google fête 11 ans de succès

A la fin des années 1990 nombreux furent les internautes à abandonner Alta Vista, moteur de recherche en fin de vie, pour un nouveau venu au nom obscur : Google. La société californienne créée (incorporated) le 7 septembre 1998 par Larry Page et Sergey Brin allait marquer de son empreinte le web de première génération. Il lui aura fallu bien moins de 11 années d'activité pour devenir 'le' succès mondial du web, la référence des moteurs de recherche et des liens sponsorisés.

Outre son expertise interne technique (développement d'applications, nuages de serveurs, technologies vertes, numérisation et indexation de livres...), marketing (liens sponsorisés, partenariats publicitaires, etc.) et juridique (propriété intellectuelle et droits d'auteurs), la société a réalisé de nombreuses acquisitions, dont celles de YouTube et de DoubleClick, pour assurer son développement et faire de l'ombre à des poids lourds comme Microsoft. En effet, Google, via ses logiciels en ligne de bureautique, de collaboration et de cartographie, son OS mobile Android, son navigateur web open source Chrome ou encore son système d'exploitation pour PC en devenir, Chrome OS, bouscule un marché jusqu'ici dominé par la firme de Redmond.

L'ensemble Google est soutenu par un modèle économique qui s'est révélé extrêmement porteur : l'accès gratuit à ses outils, applications et services en ligne, le tout financé par la publicité et de juteux partenariats. Aujourd'hui, la société emploie quelque 20.000 collaborateurs à plein temps à travers le monde. En 2008, Google a généré près de 22 milliards de dollars de revenus et réalisé un bénéfice net de 4,22 milliards de dollars. Ses co-fondateurs, trentenaires, sont milliardaires.

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IDF 09 : Intel nous fait une démo de sa technologie Light Peak

Annoncée lors de la 2e journée de l'IDF, Light Peak est sans doute la technologie la plus mystérieuse qui ait été évoquée durant ces quelques jours.

On ne sait en effet pas exactement ce qu'Intel compte faire avec cette fibre optique pour tous qu'il semble bien décidé à imposer comme un standard au niveau des connectiques à haut débit.

Néanmoins, nous avons eu droit à une démonstration d'une machine équipée de quatre SSD et d'un écran qui étaient connectés via Light Peak.

Un transfert avec une autre machine a été lancé, mais les débits obtenus n'ont pas été clairement évoqués. Il semblerait néanmoins que la limite était ici celle des SSD.

La technologie semble donc mature, reste donc à voir si les constructeurs seront INtéressés par Light Peak et ce que cela donnera dans la pratique.

Une fois de plus, la coexistence de cette connectique en plus de l'USB 3.0 pourrait créer quelques conflits. Il faudra donc très certainement qu'Intel en dise plus sur ses intentions avant que les choses se mettent en place.

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Freecom présente le XS 3.0, premier disque dur externe USB 3.0


La société Freecom vient d'annoncer le tout premier disque dur utilisant la connectique USB 3.0, le « Hard Drive XS 3.0 ». il s'agit même en fait du tout premier périphérique à utiliser cette nouvelle norme, et la principale difficulté ne sera d'ailleurs pas de pouvoir l'acheter mais de pouvoir l'utiliser à plein régime.Le problème de l'USB 3.0, c'est sa disponibilité. Il n'est pas présent (encore) sur les cartes mères, et il faudra bien utiliser l'une des solutions suivantes si l'on en a vraiment besoin :

- Une carte PCI-Express sur un ordinateur de bureau

- Une ExpressCard sur ordinateur portable


Rappelons que la vitesse maximale théorique de l'USB 3.0 est 4,8 Gb/s, soit dix fois celle de l'USB 2.0. bien sûr, comme à chaque fois, il ne faudra pas s'attendre à voir immédiatement un rapport de 10 dans les performances, car cela dépend d'autres critères, dont le principal est la rapidité du disque dur lui-même.

Le produit de Freecom est cependant intéressant car il est annoncé à 119 euros en Europe à sa disponibilité, prévue pour mi-novembre. Le XS 3.0 peut être accompagné d'une carte PCI-E vendue 25,95 euros, ou d'une Express Card au tarif de 29,95 euros. Le produit est livré avec un CD contenant les pilotes pour Windows XP et Vista. Au sujet de Windows 7, des pilotes officiels devraient être proposés par Microsoft sur Windows Update peu de temps après la sortie du système, lorsqu'ils seront finalisés.

L'USB 3.0 offrira bien des avantages à cause de sa future arrivée en masse. On a pu le voir pendant l'IDF, la nouvelle connectique afficherait des performances très proches de l'eSATA, tout en fournissant l'énergie nécessaire à l'alimentation des composants dans les périphériques. Il faudra voir néanmoins avec l'arrivée de Light Peak, une nouvelle norme développée par Intel et utilisant de la fibre optique.

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IDF 09 : Intel annonce sa puce SoC pour TV Atom CE 4100

Cette troisième et dernière journée de l'IDF fût une nouvelle fois l'occasion pour Intel de nous parler du concept de « TV connectée » avec l'habituel Eric Kim.

Ainsi, alors que l'année dernière le fondeur lançait sa puce CE 3100, cette année c'est l'Atom CE 4100 qui était au coeur de cette première Keynote.

Celle-ci semble désormais exploiter un coeur de type Atom qui embarque 512 ko de cache L2 et bénéficie de la gravure en 45 nm d'Intel.

Elle est ainsi cadencée à 1.2 GHz. Elle supporte la DDR-2 ainsi que la DDR-3 sur deux canaux, le S-ATA 3 Gbps, et l'USB 2.0. Elle dispose aussi d'un contrôleur pour la flash de type NAND qui est utilisée pour les SSD.

Sa partie graphique est un GMA 500 qui est cadencé à 200 MHz, mais qui peut atteindre les 400 MHz dans la version CE 4150.

L'HDMI 1.3a sera bien entendu supporté, avec la possibilité de décoder deux flux HD de type H.264, VC-1, WM9 ou MPEG-2.

Compatible broche à broche avec le CE 3100, elle pourra le remplacer assez simplement, ce qui devrait plaire aux industriels qui avaient opté pour cette solution.De plus, Intel a annoncé quelques nouveaux partenariats permettant de tirer parti de sa puce. En plus de la BBC, CBS ou Cisco, Adobe a ainsi déclaré que Flash 10 l'exploiterait pour le décodage des vidéos H.264 ou les jeux qu'ils soient en 3D ou non.

Les deux partenaires nous ont ainsi présenté une interface plutôt réussie qui exploite leurs technologies mises en commun. Reste à voir si les fabricants de TV sauront réellement en tirer parti.

Enfin, Intel a aussi évoqué une alliance avec Transgaming concernant son service GameTree et semble vouloir introduire de manière plus active la notion de jeu sur la TV sans console.

Un SDK devrait d'ailleurs être proposé par Transgaming afin de tirer parti plus spécifiquement des processeurs de type SoC comme l'Atom CE 4100.

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jeudi 24 septembre 2009

Nintendo baisse de 20% le prix de la Wii

NEW YORK/TOKYO (Reuters) - Nintendo réduira le prix de sa console Wii de 20%, imitant ainsi ses concurrents Sony et Microsoft.

Aux Etats-Unis, le prix de la Wii sera réduit de 50 dollars à 199,99 dollars à compter de dimanche et au Japon de 5.000 yens à 20.000 yens le 1er octobre.

Microsoft avait réduit de 100 dollars le prix de sa Xbox 360 en août et Sony a retranché 100 dollars également au prix de la PS3. Le prix de départ des deux consoles oscille maintenant autour de 300 dollars mais Microsoft vend aussi un modèle bas de gamme, la Xbox Arcade, pour 200 dollars environ.

Nintendo domine ses concurrents sur se segment mais cette domination a montré des signes d'essoufflement ces derniers mois, poussant Nintendo à faire comme ses concurrents en matière de baisse des prix.

Les analystes pensent que ces baisses de prix, couplées avec l'arrivée de gros titres, comme les suites de "Halo", "Guitar Hero" ou "Call of Duty", doperont les ventes dans les mois qui viennent, surtout à l'approche des fêtes de fin d'année.

Les ventes du secteur du jeu vidéo ont chuté ces six derniers mois, et les ventes de matériel ont diminué de 25%, selon le consultant NPD.

Franklin Paul et Kiyoshi Takenaka, version française Wilfrid Exbrayat.

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IBM et Canonical veulent offrir Ubuntu et applications Web en Afrique

Stratégie IBM annonce vouloir réduire le fossé numérique, et surtout lancer ses services de Cloud Computing en Afrique, en signant un partenariat avec Canonical, l'éditeur d'Ubuntu.

Dans le cadre de cet accord, Canonical fournira un ensemble de logiciels pour des netbooks sous système d'exploitation Linux. En associant OS libre et ordinateurs à bas coût, IBM espère accroître l'équipement informatique des entreprises africaines.

Un coût réduit de 50% par rapport à un PC Windows

La démarche de Big Blue n'est évidemment pas désintéressée puisque le géant américain associera à ces netbooks Ubuntu un accès à ses services de Cloud Computing. Les entreprises auront notamment la possibilité d'accéder à des ressources externes, et notamment de la puissance de calcul.

Le package logiciel embarqué par Canonical vise également à doter les entreprises des outils informatiques indispensables, toujours en mode SaaS : messagerie, bureautique et outils de réseaux sociaux. La volonté d'IBM est naturellement de concurrencer Microsoft et son OS Windows.

Big Blue estime ainsi à 50% l'économie permise par un recours à des netbookssous Linux et à des applications Web par rapport à des logiciels installés directement sur des postes sous Windows. Après l'Afrique, IBM envisage d'adapter son offre à d'autres marchés émergents.

Microsoft réduit ses marges pour couvrir les pays émergents

Mais IBM sera vraisemblablement confronté à la résistance de Microsoft qui entend lui aussi couvrir les marchés émergents. Mandriva reste ainsi sur une mauvaise expérience au Nigéria où son OS devait équiper les 17 000 PCClassmate d'Intel commandés par le pays.

Tout en honorant son contrat avec Mandriva, le gouvernement avait annoncé sa décision de remplacer Mandriva par Windows XP. Microsoft s'est également rapproché de la fondation OLPC qui propose un ordinateur à bas coût (PC à 100 dollars) aux pays pauvres. Le but : offrir XP sur le XO, et non plus seulement Linux.

Toujours sur le low cost, Microsoft a consenti à réduire le prix de la licence OEM afin de pénétrer sur le marché très dynamique des netbooks, des ordinateurs presque exclusivement vendus avec Linux au départ.

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Google Sidewiki, vive le web collaboratif !


Google annonce Side Wiki.

Un module supplémentaire à la barre d'outil maison à installer dans le navigateur, et qui permet de commenter n'importe quelle page web, sans avoir recours aux zones de discussions du site que l'on est train de visiter.

Google annonce SideWiki. Un module supplémentaire à la barre d'outil maison à installer dans le navigateur, et qui permet de commenter n'importe quelle page web, sans avoir recours aux zones de discussions du site que l'on est train de visiter. Sur le papier, rien à redire, c'est du Google : simple, facile à utiliser, transparent. Et avec quelques goodies pratiques : connexion possible avec Blogger (la plate-forme de blog maison), mise en place d'une API si vous voulez utiliser ces commentaires à votre guise, partage des commentaires sur Facebook, Twitter, etc.

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TÉLÉPHONIE - 4E LICENCE 3G Numericable titille Free

Free doit s'arracher les cheveux. Le câblo-opérateur Numericable a profité de sa conférence de presse annuelle pour glisser discrètement, entre deux discours, son intention de renforcer son offre mobile en 2010, voire de se porter candidat pour la quatrième licence 3G face à Free. Numericable est déjà opérateur virtuel : il loue le réseau de Bouygues Telecom pour proposer un forfait mobile à ses clients, et souhaite aller plus loin.

"Dans le cadre d'un consortium"

"En 2010, vous verrez Numericable accélérer dans le mobile, sans aucun doute, en tant qu'opérateur virtuel, même si on ne sait pas forcément encore de qui", a déclaré Pierre Danon, pdg de l'entreprise. Pour ce faire, une seule solution : faire main basse sur la quatrième licence de téléphonie mobile. Convoité par Free, ce sésame pour l'accès au marché du portable coûte très cher et fait l'objet d'une large polémique . "La candidature (à la quatrième licence), j'y réfléchis, bien entendu, et j'y travaille. J'ai jusqu'au 29 octobre pour déposer ou ne pas déposer mon dossier", a encore expliqué Pierre Danon, précisant que, s'il se lançait, ce serait "dans le cadre d'un consortium". Ainsi, un groupe d'entreprises se partagerait le bénéfice du quatrième réseau, louant les fréquences à Numericable et, éventuellement, à d'autres (pourquoi pas Virgin Mobile, murmure-t-on dans certains couloirs). Un montage bien compliqué lorsqu'il s'agit de proposer des tarifs plus attractifs et de conquérir des parts de marché à trois opérateurs déjà confortablement installés.

Free favori malgré l'Élysée

La confirmation de ce second candidat à la quatrième licence serait une mauvaise nouvelle pour Free, même s'il s'est officiellement déclaré favorable au dépôt d'autres candidatures que la sienne. Le fournisseur d'accès ADSL fait frémir les trois opérateurs en place lorsqu'il espère diviser par deux la facture mobile d'un foyer moyen . Orange, SFR et Bouygues sont souvent accusés de ne pas faire jouer la concurrence, et ont déjà été condamnés pour entente sur les prix. Si Matignon et Bercy, pour ne citer qu'eux, sont très favorables à l'entrée d'un nouvel opérateur, l'Élysée n'a eu de cesse de marquer son opposition .

"Moins intéressant pour le consommateur" ?

Contactée par lepoint.fr, l'UFC-Que Choisir s'interroge : "Nous n'avons pas l'impression que Numericable soit véritablement engagé dans ce projet, et nous ne voyons pas vraiment l'intérêt d'acheter un réseau pour rester opérateur virtuel", explique Édouard Barreiro, responsable TIC de l'association de consommateurs. "Avec tous les coûts engendrés, cela peut être vraiment moins intéressant pour le consommateur", poursuit-il. Pour la Commission européenne, la France est le "mauvais élève" du mobile. L'exécutif européen est "en faveur d'une concurrence efficace sur les marchés de télécommunications", et exprime régulièrement son soutien à l'arrivée d'un quatrième opérateur fort .

Pour finir de brouiller les pistes déjà bien floues, quelques voix glissent que Free et Numericable pourraient se retrouver dans le même bateau, par exemple si Free obtient la quatrième licence mobile et que Numericable se rattache à son réseau plutôt qu'à celui de Bouygues. Le fin mot revient, pour l'instant, à l'UFC-Que Choisir : "Ce qui compte, c'est qu'il y ait un quatrième entrant." Certes, mais lequel ?

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La fille adoptive des Chirac poursuit un contributeur de Wikipédia

D'après Le Parisien, la fille adoptive de Jacques et Bernadette Chirac, Anh Dao Traxel, porte plainte contre un contributeur de Wikipédia, après avoir découvert un texte qui lui était consacré sur l'encyclopédie collaborative et contenant, selon elle, des affirmations malveillantes.

Publié le 11 juin par un internaute utilisant le pseudonyme Homninex, le texte indiquait que la plaignante avait abandonné ses enfants en les laissant à la charge de son premier mari, afin de profiter du nom et des avantages de son second mariage. L'article parlait de son second mari comme d'un « ressortissant vietnamien », alors qu'il possède la nationalité française, comme l'indique Anh Dao Traxel au Parisien. Pour toutes ces raisons, elle a déposé plainte contre X au tribunal de grande instance d'Evry. Au passage, elle regrette que « n'importe qui [puisse] écrire n'importe quoi sur une personne dans le but de lui nuire et de la salir sans qu'il soit mis en place de système de contrôle ».

Retrait du contenu sur demande

De son côté, Wikipédia a supprimé le texte. Il l'a remplacé par une version beaucoup plus neutre, publiée le 24 septembre. Pour l'anecdote, selon Wikipédia France, le second mari d'Anh Dao Traxel s'appelle Emmanuel Traxel, officier des CRS, et selon la version anglaise – Wikipedia.org –, il s'appelle Marc Traxel et est lieutenant de police… Dans un cas comme celui-là, rappelle Julien Fayolle, toute personne qui s'estime diffamée peut procéder à des modifications, comme n'importe quel autre contributeur. Sauf que pour cela, il faut faire la démarche de s'inscrire. Ou alors, il est possible d'alerter la Wikimedia Foundation, laquelle retire le contenu litigieux, conformément à la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN). Pour remonter à l'auteur du texte incriminé, la justice devra demander à l'association les identifiants de connexion, lesquels seront transmis au fournisseur d'accès à Internet. C'est le FAI qui dispose des noms et coordonnées de l'internaute permettant éventuellement de le poursuivre et de le convoquer au tribunal.

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Google contre La Martinière : début du procès

Ce jeudi 23 septembre ont débuté les audiences au tribunal de grande instance de Paris dans l'affaire opposant Google à La Martinière. Le différend remonte à trois ans. En juin 2006, le groupe, qui détient les maisons d'édition Le Seuil, Delachaux et Niestlé et Abrams, porte plainte contre Google pour contrefaçon et atteinte à la propriété intellectuelle. En cause : le service de numérisation de livres, Google Books, alors appelé « Google - recherche de livres », auquel La Martinière reproche d'avoir numérisé et rendu disponibles sur Internet des ouvrages non libres de droits. Et ce sans son autorisation.

Un accord avec les éditeurs américains bientôt validé ?

Depuis 2005, Google numérise des milliers de livres dans le but de créer une bibliothèque géante accessible sur Internet. L'américain a souvent expliqué qu'il n'enfreignait pas le droit d'auteur dans la mesure où il donne uniquement accès à des extraits d'ouvrages en fonction des requêtes de l'internaute. Le problème est que, bout par bout, c'est l'ensemble d'une œuvre qui se retrouve ainsi disponible. Depuis novembre 2006, l'éditeur a reçu le soutien de ses pairs. Le Syndicat national de l'édition (SNE) s'est joint à la plainte de La Martinière au nom de la défense de l'intérêt collectif de ses adhérents. Il exige le retrait des œuvres françaises numérisées et l'interdiction de rendre disponible tout nouvel ouvrage sans autorisation. Outre-Atlantique, les éditeurs américains et Google sont arrivés à un accord. La justice du pays doit se prononcer sur sa validité le 7 octobre prochain. S'il est validé, « il s'appliquera à l'ensemble des auteurs et des éditeurs, y compris les auteurs et éditeurs non américains », regrette dans un communiqué le SNE. Le syndicat a déjà fait connaître au juge américain sa ferme opposition au projet.

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Des points d’accès Wi-Fi 802.11n économiques chez Aruba

Aruba est le premier grand constructeur à réagir sur le plan commercial à l'adoption récente par l'IEEE de la norme 802.11n pour les réseaux Wi-Fi à haut débit. Souhaitant inciter les entreprises à migrer vers cette norme, le constructeur propose, à 695 euros, son dernier point d'accès Wi-Fi 802.11n. Il abaisse ainsi le prix de 30 à 40 %, ce type d'équipement étant généralement commercialisé à plus de 1000 euros. Une baisse de tarif qui le met au niveau des points d'accès existants 802.11b/g ou 802.11a/b/g. A ce niveau de prix, pas de miracle toutefois. Si l'AP-105 fonctionne dans les deux bandes de fréquences 2,4 GHz et 5 GHz, il n'est équipé que d'un seul port Ethernet et ne fonctionne qu'en mode 2 x 2, avec une paire d'antennes en émission et en réception (trois antennes pour les modèles existants 802.11n haut de gamme). Aruba en a aussi profité pour revoir à la baisse le prix de ses points d'accès AP-124 et AP-125, qui passent de 1 295 euros à 995 euros. Ces deux points d'accès haut de gamme proposent deux ports Gigabit Ethernet et fonctionnent en mode 3 x 3 avec trois paires d'antennes actives en réception et en émission. Reste à savoir si d'autres constructeurs suivront le mouvement de baisse des prix.

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Attention quand vous installez Firefox, demandez l'original (mis à jour)

Firefox est un navigateur formidable. Pratique, relativement peu gourmand en espace disque et en mémoire, il appartient à la catégorie des logiciels « libres », ce qui signifie que quiconque est capable de le modifier pour l'améliorer est cordialement invité à le faire. Mieux encore, il est gratuit.

Mais parce que le monde n'est pas seulement peuplé de gentils programmeurs dévoués au bonheur de leur prochain, certaines de ses versions tiennent autant du cheval de Troie que de l'outil de promenade sur le Web.

Tristan Nitot, le président de Mozilla Europe, la fondation sans but lucratif qui diffuse le navigateur, déplore :

« C'est comme ça, on n'y peut pas grand chose. Et le Firefox que vous téléchargez sur des sites autres que les nôtres peut tout à fait avoir été transformé pour des raisons que nous ignorons, ce qui est légal. »

Mozilla.fr n'appartient pas à la fondation Mozilla, mais à un particulier

Ce qui est moins légal, en revanche, c'est de prétendre qu'une version maison du navigateur est proposée par Mozilla alors qu'elle ne l'est pas :

« Mozilla est une marque déposée et nous sommes très attentifs à la préservation de sa réputation comme à la qualité des softs que nous développons. »

Attentif, il va effectivement falloir l'être davantage depuis qu'un petit malin s'est débrouillé pour enregistrer »Mozilla.fr » auprès de l'Afnic, la structure qui gère les noms de domaines pour l'Hexagone.

Depuis cette URL, un certain Eric Guiffault propage en effet un Firefox dont les propriétés générales semblent les mêmes que celles qu'apprécie Tristan Nitot, à un tout petit détail près : un moteur de recherche baptisé Xeoo.com s'impose à l'utilisateur et refuse à toute force d'être remplacé par les Google et autres Bing mieux connus dans nos chaumières.

Une fois installé, Xeoo.com s'infiltre partout dans l'ordinateur

« Et alors, où est le problème ? », rétorqueront ceux qui n'ont, au final, pas beaucoup plus de respect pour l'hégémonie googlelienne que pour les manuvres d'un nouveau venu dans le monde de la recherche Internet.

Le problème, au-delà de la tromperie manifeste que représente l'utilisation d'une marque appartenant à d'autres, est que Xeoo.com se contente d'interroger Yahoo à chacune de vos requêtes, devient votre moteur « par défaut », s'insinue jusque dans Internet Explorer (le navigateur ...

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mercredi 23 septembre 2009

HTML 5 va-t-il réussir le pari de la vidéo dans le navigateur ?

Un futur concurrent de Flash et Silverlight

Autant de technologies propriétaires que les tenants du libre rêvent de remplacer par un standard ouvert qui ne nécessiterait pas de plug-in pour la vidéo en ligne. HTML 5 et sa technologie de rendu 2D Canvas portent cette promesse. Mozilla Firefox 3.5, Google Chrome 3.0, Apple Safari 4.0, Opera Browser 10... Tous ces navigateurs modernes peuvent gérer les nouvelles balises vidéo et audio du futur standard HTML 5. Cependant, ce dernier, encore en développement, pourrait avoir encore besoin de cinq à dix ans avant de pouvoir rattraper les fonctionnalités de Flash et de Silverlight. L'intérêt de Microsoft n'est pas forcément de prendre en charge HTML 5 dans sa totalité. Sa position sur cette compatibilité était jusqu'alors plutôt discrète. Mais cet été, l'éditeur s'est décidé à sortir de son mutisme. Il s'est exprimé par l'intermédiaire d'Adrian Bateman, chef de projet Internet Explorer chez Microsoft, sur le forum du futur standard : son entreprise a bien décidé de soutenir HTML 5. Une excellente nouvelle pour l'avancement du standard. Cependant, rien n'indique pour l'instant de quelle façon la gestion de la vidéo sera mise en œuvre dans Internet Explorer.

La guerre des codecs est lancée

Si les balises multimédias finissent par être unanimement adoptées par les acteurs du marché, il reste encore à débattre de l'épineux problème des formats de fichier et des codecs à utiliser. En lice, deux codecs concurrents : Ogg Theora, projet open source et H.264, développé par l'UIT-T et dont les brevets appartiennent à l'organisation privée MPEG LA. Apple refuse d'implémenter le premier dans Safari, prétextant une absence de maintenance matériel et une incertitude concernant d'éventuels brevets. Google implante les deux, mais ne fournit pas la licence d'H.264 aux distributeurs tiers de Chromium, la version open source de Chrome. Il pense également que la qualité d'Ogg Theora est insuffisante pour le volume de données géré par YouTube. Opera,lui, refuse d'intégrer H.264 à cause du prix prohibitif de la licence. Et Mozilla, pour les mêmes raisons que Google, refuse aussi ce même codec parce qu'il ne peut fournir la licence pour les distributeurs tiers. Or, sur le marché de la visioconférence, celui-ci est plutôt de mise. Quant à Microsoft, il n'a fait aucun commentaire sur l'utilisation de ces codecs. La situation est donc plutôt confuse, d'autant que le W3C refuse de spécifier dans la norme quel codec utiliser. En attendant que les performances d'Ogg Theora soient résolues (sans doute par décodage matériel), que les problèmes de licences d'H.264 se lissent, Flash et Silverlight ont encore de beaux jours devant eux et la spécifiaction HTML 5 risque bien d'arriver... après la guerre !

Quoi de neuf dans HTML 5 ?

HTML 5 est le successeur des actuels standards HTML 4.01, XHTML 1.0 et DOM Level 2 HTML. Parmi les grandes avancées de HTML 5, on peut citer : - De nouvelles règles de parsing et une syntaxe qui n'est plus basée sur SGML - La capacité d'utiliser inline SVG et MathML en Text/HTML - De nouveaux éléments: section, article, footer, audio, video... - De nouveaux attributs: ping, charset, async... - Des attributs globaux: id, tabindex, hidden... - La suppression d'éléments obsolètes: center, font, strike, frameset (pour la plupart repris dans les CSS) - De nouvelles API : 2D Drawing, offline storage database, drag-and-drop, timed media playback...

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Mint.com, ou le triomphe du Web 2.5

On sait que le terme «Web 2.0» se réfère à la génération de société et de services né edes cendres du «Web 1.0». Dans les années 1990, des centaines de milliards de dollars ont été dépensés pour créer l'infrastructure matérielle (câbles en fibre-optique, batteries de serveurs, systèmes de paiement, logiciels) et intellectuelle (marketing, battage médiatique, publicité) des sociétés en ligne. Parmi les entreprises ayant élaboré l'écosystème haut débit («broadband ecosystem»), beaucoup ont depuis fait faillite. Mais elles ont laissé derrière elles des plateformes et une base d'utilisateurs exploitables par les nouvelles sociétés. Ces dernières ont donc pu obtenir des économies d'échelle sans avoir à réaliser d'investissements massifs. Exemples: Youtube, MySpace, Facebook, Skype, Twitter, Salesforce.com, les logiciels de blog... et Google, bien sûr.

Les sociétés internet de la première génération dépensaient à la vitesse de l'éclair: il fallait beaucoup d'argent pour bâtir et gérer ces entreprises. Le marketing et les campagnes de publicité pour se faire connaître, sans parler des logiciels, des consultants, des programmeurs pour faire tourner les systèmes en ligne et analyser les résultats. Grâce au Web 2.0, un bon nombre de ces coûts de fonctionnement ont dégringolé. Plusieurs des éléments essentiels à la création d'une entreprise en ligne sont désormais gratuits. Une société bâtie sur l'infrastructure établie par les deux premières générations peut donc à présent obtenir des économies d'échelle (et ce à partir d'un budget de bout de ficelle), tout en proposant des services et des produits gratuits. La génération «Web 2.5», en somme.

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Intel lance sa gamme de Core i7 mobiles basés sur Nehalem

Au nombre de trois, et vendus sous la marque Core i7, ils sont la déclinaison mobile de la génération Lynnfield (voir notre dossier) et son accompagnés du chipset P55M, la version mobile du P55.

Ainsi, aucun IGP ne sera de la partie, les constructeurs devront donc équiper leurs machines de cartes graphiques INdépendantes en attendant les futurs Clarksdale.

Voici la gamme annoncée :

- Core i7 720QM : 1.60 GHz / 2.80 GHz / 6 Mo / 8 threads / 45 W

- Core i7 820QM : 1.73 GHz / 3.06 GHz / 8 Mo / 8 threads / 45 W

- Core i7 920XM : 2.00 GHz / 3.20 GHz / 8 Mo / 8 threads / 55 W / Gamme Extrême

Ceux-ci seront vendus à un tarif de 364 $, 546 $ et 1054 $. Cela peut paraître élevé, mais comme nous l'avions déjà dit, c'est finalement assez proche de la gamme actuelle des Core 2 Quad Mobiles actuels.

Du côté de la fonction Turbo, Intel fait comme toujours dans le compliqué, puisque si les 720QM et 920XM partagent un fonctionnement de type 2 / 2 / 8 / 9, le 820QM, lui, à droit à du 2 / 2 / 8 / 10 afin de lui permettre d'atteindre les 3.06 GHz.

Comme nous l'avions vu il y a quelques jours, certains intégrateurs devraient aussi proposer le fameux widget Turbo au sein de leur machine, nous ne savons toujours pas si Intel compte le proposer sur son site web ou non.

De son côté, le modèle Extrême propose en plus de son coefficient débloqué le support de la mémoire XMP ainsi que la compatibilité avec le logiciel Intel Extrême Utility. Reste à voir combien d'utilisateurs seront prêts à franchir le cap.

Reste maintenant à voir quels sont les partenaires qui annonceront des modèles exploitant ces petits monstres de performances, qu'Intel n'hésite pas à montrer comme une Smart qui disposerait de fonction tout terrain.

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lundi 21 septembre 2009

Téléchargement illégal sur internet : le Sénat valide Hadopi 2

Les sénateurs ont validé lundi le projet de loi dit Hadopi 2 contre le téléchargement illégal sur internet, dernière étape de son adoption avant le vote final du texte mardi par les députés.

Le texte a été voté dans la version résultant des travaux de la commission mixte paritaire (CMP, 7 députés, 7 sénateurs), après les deux premières lectures dans les deux chambres.

L'opposition PS, PCF et Verts a voté contre, la majorité UMP et Union centriste pour, tandis que le groupe RDSE (à majorité PRG) s'est partagé entre abstention et vote favorable.

Hadopi 2 confie au seul juge le pouvoir de prononcer la suppression de l'accès internet à l'encontre des internautes responsables de téléchargement illégal ("pirates", selon le gouvernement).

Hadopi 2 complète le dispositif pénal du projet de loi Création et internet (Hadopi 1) qui avait été censuré dans sa partie répressive par le Conseil constitutionnel le 10 juin.

Le feuilleton à rebondissements du projet de loi contre le piratage sur internet pourrait ne pas être pour autant terminé puisque les socialistes ont d'ores et déjà annoncé le dépôt d'un nouveau recours devant le Conseil constitutionnel.

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SFR et Orange visent les séniors

Les opérateurs SFR et Orange (France Télécom) ont lancé tous les deux en septembre un téléphone mobile et une offre adaptés aux seniors, un marché qu'ils avaient jusqu'ici délaissé mais qui se révèle de plus en plus porteur, ont-ils annoncé lundi.

Dans un communiqué, Orange a annoncé la commercialisation d'un mobile de la marque suédoise Doro, jusque-là uniquement disponible en grande distribution, dans les magasins spécialisés et depuis juillet chez le distributeur The Phone House.

Doté de larges touches espacées et de grands caractères, ce téléphone, compatible avec les appareils auditifs, dispose également d'une lampe torche intégrée. Il est vendu à partir de 9 euros.

De son côté, SFR commercialise, également à partir de 9 euros, l'Amplicom M5000. Ce mobile, avec "écoute amplifiée et visibilité optimisée", se veut aussi très simple d'utilisation.

Orange et SFR proposent parallèlement une offre d'assistance 24h sur 24, sept jours sur sept, respectivement pour 10 et 14,90 euros par mois, le premier avec Mondial Assistance, le second avec Europ Assistance.

Cette option permet de joindre de façon illimitée et gratuite des conseillers et de bénéficier d?une assistance en cas de problème (malaise, etc.).

Jusqu'à peu, les opérateurs français rechignaient à vendre des téléphones simplifiés pour seniors car ces derniers génèrent "peu de revenus", a rappelé à l'AFP le PDG de Doro, Jérôme Arnaud, mais "la cible des seniors est une cible en croissance".

Si 69% des 60-69 ans sont équipés d'un mobile, c'est le cas de seulement 37% des plus de 70 ans, selon une étude du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie).

Au deuxième trimestre, la division mobiles de Doro a ainsi vu son chiffre d'affaires doubler par rapport à l'an passé.

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Dell acquiert Perot Systems (services informatiques) pour 3,9 milliards de dollars

Le fabricant informatique américain Dell a annoncé lundi le rachat de la société de services informatiques Perot Systems, fondée par le magnat Ross Perot, pour 3,9 milliards de dollars.

L'accord, qui est "définitif", a été approuvé par les conseils d'administration des deux sociétés texanes, ont indiqué Dell et Perot Systems dans un communiqué commun.

Dell, qui propose de racheter l'ensemble des actions ordinaires de Perot Systems pour 30 dollars l'action, espère avoir conclu l'opération d'ici la fin janvier.

A l'issue de l'opération, Perot Systems deviendra la branche services de Dell, sous la direction de Peter Altabef, l'actuel directeur général de Perot Systems.

En outre, Dell "envisage" d'accueillir Ross Perot junior, le fils du magnat texan qui fut candidat à la Maison Blanche en 1992, au sein de son conseil d'administration. M. Perot est actuellement président du conseil d'administration de Perot System.

Dell a indiqué qu'il prévoyait que cette opération renforce ses bénéfices dès son exercice fiscal 2012 (février 2011 - janvier 2012).

Cela faisait plusieurs mois que Dell, confronté à la chute de ses ventes en raison des reports de renouvellement d'équipements informatiques professionnels, laissait entendre qu'il envisageait d'accélérer sa croissance par le biais d'acquisition ou alliances, fort de quelque 11,7 milliards de dollars de liquidités à la fin juillet.

Néanmoins le marché inquiet faisait perdre au titre Dell 4,72% à 15,89 dollars dans les minutes suivant l'ouverture de la Bourse de New York. Celui de Perot Systems se rapprochait logiquement du prix offert par Dell, en hausse de 65,66% à 29,68 dollars.

Un analyste de la Barclays craignait que cette opération ne soit qu'à la première salve d'une fringale d'acquisitions. "Nous nous inquiétons que d'autres fusions-acquisitions puissent suivre alors que Dell continue une transition, s'éloignant des ventes de PC à faibles marges pour se rapprocher d'un modèle intégré de services pour entreprises".

Cet analyste, Hale Holden, voyait dans la manoeuvre une tactique "défensive" face aux stratégies déjà suivies par IBM et Hewlett-Packard.

Cela fait en effet plusieurs années qu'IBM a adopté une stratégie de revenus récurrents pour amortir l'impact des cycles d'équipements informatique.

Le numéro un mondial des ordinateurs Hewlett-Packard a également adopté une stratégie similaire l'an dernier en s'emparant de la société de services EDS, et le mois dernier le groupe avait indiqué que cette activité était devenue la plus importante du groupe.

L'acquisition de Perot Systems "développe de façons importante les capacités de Dell dans les services aux entreprises, et rend les avantages de Perot Systems accessibles à encore plus de clients à travers le monde", a souligné pour sa part le fondateur et PDG de Dell, Michael Dell.

M. Dell, qui a lancé une opération de restructuration et restructuration d'effectifs devant se poursuivre jusqu'en 2011, a prévenu que la fusion s'accompagnerait de mesures d'économies, chiffrées à 300 millions de dollars sur deux ans. En revanche il n'a pas chiffré le nombre d'éventuelles suppressions d'emploi à attendre.

L'opération rapproche deux sociétés implantées à 300 km de distance entre Dallas et Austin, avec d'un côté un fabricant informatique qui emploie près de 79.000 personnes, avec un chiffre d'affaires qui a atteint 61,1 milliards de dollars durant les 12 mois achevés le 30 janvier dernier, et de l'autre une société de services de quelque 23.000 employés, avec quelque 2,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires l'an dernier.

"Quand mon père a fondé Perot Systems il avait en tête un leader mondial de l'informatique. Le Dell nouveau et plus large construit sur cette promesse et ses succès en apportant l'expertise de Perot Systems à plus de clients que jamais", a commenté Ross Perot Jr.

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