lundi 17 octobre 2011

Google ferme son service Buzz

Le cofondateur de Google, Sergey Brin, lors du lancement de Google Buzz, le 9 février.

Un an et demi après son lancement en fanfare, Google va fermer, "dans les prochaines semaines", son service Buzz, un réseau social dont le lancement avait été entaché de graves problèmes de confidentialité. Mis en ligne en février 2010, Buzz était conçu comme un concurrent de Facebook, très intégré à la messagerieGmail de Google.

Se basant sur les listes de contacts des utilisateurs de Gmail, Buzz permettait decréer des discussions ou de mettre à jour des statuts, mais ces informations étaient, au lancement du service, accessibles par défaut à un très grand nombre d'internautes. Cible de vives critiques, Google avait alors modifié à plusieurs reprises son service pour renforcer les paramètres de gestion de la vie privée, mais cela n'avait pas été suffisant pour permettre au service de décoller face à Facebook.
Plus tôt cette année, Google avait lancé un nouveau réseau social, Google+, nettement plus complet que Buzz. Pour ce nouveau service, le moteur de recherche avait également pris en compte les critiques qui avaient visé Buzz, en proposant une gestion des paramètres de vie privée à la fois plus simple et plus complète. En toute logique, Google a annoncé souhaiter se concentrer uniquement sur Google+, et fermera donc Buzz dans les prochains jours ; les informations déjà publiées pourront être laissées en ligne par les utilisateurs ou téléchargées.
"Notre but est de créer des produits qui changent vraiment la vie des gens, des produits qu'ils utilisent deux ou trois fois par jour", explique Google dans un post de blog qui annonce, outre la fermeture de Buzz, celle d'autres services comme Code Search et Jaiku. "Pour réussir, il est nécessaire de se concentrer et de réfléchir en permanence à ce sur quoi vous travaillez – et, de manière encore plus importante,penser à ce sur quoi vous ne travaillez pas."
Source : http://www.lemonde.fr



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vendredi 7 octobre 2011

iPhone 4S - L'action en bourse ne brille pas après l'annonce

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Chute de l'action Apple pendant la Keynote de l'iPhone 4S :

L'action Apple a chuté de près de 5% à l'issue de la conférence animée par le nouveau PDG Tim Cook, avant de se reprendre au sujet de l'iPhone 4S.
La première intervention publique de Tim Cook comme PDG d'Apple n'a pas vraiment enthousiasmé les marchés. À l'issue de la conférence qui se tenait dans les locaux d'Apple à Cupertino, l'action du groupe américain a immédiatement cédé près de 5% au Nasdaq, soit l'une des plus forte baisses depuis l'annonce du passage des Mac aux processeurs Intel et le lancement du premier MacBook Air. Le titre est finalement presque revenu à l'équilibre, clôturant en baisse de 0,56%.

Une avalanche de succès qui ne suffit pas :

Durant cette présentation d'un peu plus d'une heure et demie, Apple a pourtant égrené ses succès. Les ventes de Mac ont ainsi augmenté de 23% sur un an, contre 4% pour le marché des PC. Les MacBook Pro et l'iMac sont aujourd'hui l'ordinateur portable et l'ordinateur de bureau les plus vendus aux États-Unis. L'iPod, l'iPhone et l'iPad sont aussi les plus populaires de leur secteur.

L'iPhone 4S déçoit, par son nom...

Mais ce qui a retenu l'attention, c'est bien l'annonce du seul iPhone 4S. Comme lors de la transition entre les iPhone 3G et 3GS, Apple a prolongé le design du modèle précédent, l'iPhone 4. La plupart des nouveautés se situent à l'intérieur : nouveau processeur double-cœur A5, appareil photo plus rapide, meilleure antenne, autonomie allongée d'une heure lors des appels 3G
«Ils auraient pu l'appeler l'iPhone 5» Le vrai iPhone 5, lui, n'a pas été présenté. «Il s'est écoulé seize mois (depuis la sortie du dernier iPhone, ndlr), et tout ce qu'on voit là, c'est un processeur A5 dans un iPhone 4», déplore Colin Gillis, analyste chez BGC Partners. Depuis plusieurs semaines, des fabricants chinois de housse de protection vendaient des modèles prétendument pour un téléphone au design radicalement différent. Ils avaient utilisé la même méthode, avec succès cette fois, avant le lancement de l'iPad 2.





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Firefox va se mettre à jour en « silence »...

A l'instar de Google Chrome, le navigateur de Mozilla se mettra désormais automatiquement à jour sans prévenir ses utilisateurs. Une évolution prévue pour 2012 avec la version 10.

A l'instar de Google Chrome, le navigateur de Mozilla se mettra désormais atutomatiquement à jour sans prévenir ses utilisateurs. Une évolution prévue pour 2012 avec la version 10.
Même si Mozilla affirme qu'il ne copie pas Chrome, Firefox deviendra l'an prochain le second navigateur du marché à se mettre à jour sans en avertir l'internaute. Comme Mozilla a calqué son rythme des mises à jour sur Chrome, forcément, elles sont plus régulières et donc plus gênantes. Toutes les cinq semaines, une pop-up vous informe que Firefox doit être mis à jour?
Pour éviter que cela ne dérange trop la navigation, Firefox se mettra donc désormais à jour sans prévenir l'utilisateur. S'il s'agit d'une mise à jour importante (type de sécurité, ou nouvelles fonctions), l'internaute recevra simplement un message l'invitant à redémarrer son navigateur.
Mozilla a précisé que cette nouvelle fonction serait définitivement intégrée dans Firefox à partir de la version 10, attendue pour début 2012. Se posera tout de même la question des extensions qui, elles, ne suivent pas forcément le rythme de développement de Firefox et devront donc s'adapter.





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Norton s’attaque au « Likejacking » sur Facebook

Qui n’a jamais été tenté de cliquer sur une vidéo intitulée « VOUS N’EN CROIREZ PAS VOS YEUX », sur le mur Facebook d’un ami ? Difficile d’y résister ! Mais ces vidéos s’avèrent souvent être des arnaques baptisées « likejacking » : en cliquant sur la vidéo, le bouton « J’aime » est automatiquement déclenché, sans que l’utilisateur s’en aperçoive. Par conséquent, la vidéo malicieuse en question est publiée sur son propre mur. Outre l’embarras ou l’agacement que ce type d’action involontaire peut générer, le «likejacking » peut permettre aux « cyber-escrocs » d’infecter des ordinateurs ou d’usurper des identités.

Le nombre d’attaques par « likejacking » varie chaque jour. Une récente analyse de 3,5 millions vidéos effectuée le 2 août dernier par Norton, a identifié jusqu’à 15% de posts uniques comme étant des attaques par « likejacking ».

Norton Safe Web pour Facebook, accessible depuis la page Facebook de Norton, est une application gratuite qui analyse le fil de liens envoyés sur le mur d’utilisateur et détecte les URL contenant des risques de sécurité, notamment ceux de sites de phishing, de téléchargement de programmes malveillants ou encore de liens renvoyant vers d’autres sites à risque. Pour protéger les utilisateurs de Facebook contre le « likejacking », Norton Safe Web pour Facebook identifie désormais les URL ou vidéos de « likejacking » sur la base de l’analyse par Norton des millions de publications. Chaque fois que Norton Safe Web pour Facebook analyse les nouvelles publications dans le fil d’actualités, les attaques par « likejacking » détectées sont inscrites dans le rapport d’analyse et publiées sur le mur de l’utilisateur afin que ses amis soient avertis de ne pas cliquer sur le lien.

En plus de protéger les utilisateurs de Facebook contre le « likejacking » et les sites Web malveillants, Norton participe également à sensibiliser les consommateurs aux menaces du Web grâce au Norton Cybercrime Index. Désormais disponible sur Facebook, le Norton Cybercrime Index est un outil gratuit qui évalue les risques de cybercrime chaque jour et en informe les internautes du monde entier. Il publie quotidiennement une évaluation chiffrée du degré de risque du jour, calculé par un algorithme qui analyse les données de différentes sources. Il propose également des commentaires sur les menaces du jour et des recommandations de protection. Les fans de la page Facebook de Norton peuvent en outre partager cet outil et des informations utiles sur la cybercriminalité avec leurs amis pour les aider à se prémunir contre les menaces d’Internet, en constante évolution.

Source : http://www.informaticien.be



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Mise à jour de Google Docs sur Android.

Google a lancé une nouvelle version de son application Docs pour Android.
image:http://assets.branchez-vous.net/admin/images/techno/google-docs-android.jpg
Cette mise à jour améliore les performances de la lecture des vidéos, mais surtout elle apporte une nouvelle interface pour les tablettes fonctionnant sous Android 3.x (Honeycomb). Cette interface se compose maintenant de trois volets, ce qui permet de naviguer plus facilement dans les différents documents.
Le premier volet permet d'effectuer un tri en affichant soit tous vos documents, soit seulement une partie : ceux que vous avez créés, ceux que vous suivez ou ceux appartenant à une collection en particulier. La colonne centrale les liste, tandis que celle de droite vous propose des informations sur son contenu : une miniature, la date de création, de dernière modification et la liste des personnes ayant accès aux documents ainsi que leur niveau d'accréditation. Google a d'ailleurs annoncé la mise en place d'une saisie semi-automatique afin d'ajouter plus facilement un contact. Il semblerait que cette fonctionnalité marche plutôt bien.
Le géant du web précise également qu'il est possible d'utiliser l'application en mode paysage ou portrait (enfin!). Dans ce dernier, lorsque vous sélectionnez un document, le premier volet disparait pour laisser place au troisième.
Si vous souhaitez télécharger l'application, il faut se rendre à cette adresse.


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Windows 8: Pourquoi l'abandon du menu démarrer ?

Windows 8 a la particularité de changer radicalement son interface. Ainsi, avec Metro, fini le bon vieux menu Démarrer. Fonction emblématique de Windows depuis la version de 1995, elle disparaît dans la version 2012. Microsoft vient d'expliquer pourquoi.
Ainsi, pour le géant américain la raison est simple: plus personne (ou presque) ne s'en sert. Pour Microsoft, le menu Démarrer ne sert plus qu'à lancer les programmes que nous utilisons rarement. D'après une étude il y a eu une baisse sensible de l'utilisation du menu entre Windows Vista et Windows 7. Le nombre de clics sur Images ou Documents depuis le menu Démarrer aurait diminué de 61 % et 56 % respectivement.
Une solution devait être trouvée pour rendre cela plus attractif, et c'est ainsi que Microsoft a décidé de remplacer son menu Démarrer par un écran de démarrage, qui aura pour but de permettre une meilleure navigation entre les applications, d'embarquer des notifications et d'être personnalisable... tout ce que le "vieux" menu Démarrer ne proposait quasiment pas. «Cet écran apportera un certain nombre de solutions qui sont aujourd'hui peu ou mal intégrées», explique Microsoft.


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Ultrabook : HP et Dell en piste fin 2011 début 2012

Les deux géants américains devraient dévoiler leurs ultra-portables en décembre et janvier. Dell devrait dévoiler son ultrabook au CES 2012.

Les deux géants américains devraient dévoiler leurs ultra-portables en décembre et janvier. Dell devrait dévoiler son ultrabook au CES 2012.
Concept mis au point par Intel pour concurrencer les MacBook Air d'Apple,l'Ultrabook séduit de plus en plus de constructeurs, et HP et Dell auraient décidé de lancer leurs propres modèles.
C'est ce qu'avancent des firmes asiatiques impliquées dans leur conception, citées par Digitimes. HP dévoilerait son modèle d'ultrabook pour les fêtes de fin d'année, tandis que Dell en garderait la primeur pour le CES 2012 en janvier prochain.
Pour Dell, c'est le taïwanais Wistron qui serait au cur de la fabrication, et il s'agirait d'un modèle d'ultrabook doté d'un écran de 14 pouces. C'est la même société qui est derrière le modèle Acer AspireS3. Pour HP, c'est Quanta Computer qui s'occuperait des composants.





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Steve Jobs, le culte de la perfection

Steve Jobs lors d'une conférence de presse après son retour chez Apple, le 10 novembre 1997.

Le patron d'Apple, décédé mercredi à l'âge de 56 ans, a guidé son entreprise vers les sommets grâce à une gestion particulièrement stricte de ses équipes.

Steve Jobs, décédé mercredi à l'âge de 56 ans, avait l'image d'un génie solitaire, toujours à la manœuvre pour les présentations des produits Apple. Adulé pour avoir sauvé son entreprise de la faillite à la fin des années 1990, il a été l'objet d'un véritable culte de son vivant, avec des adeptes, des figurines à son effigie, des sites Internet qui compilaient ses citations et des blogs qui le parodiaient. Des livres, des documentaires et des films lui ont aussi été consacrés. Sa biographie officielle, la première, sortira le 2 novembre.
Loin de l'image de l'entrepreneur solitaire qui l'a accompagné, Steve Jobsétait pourtant d'abord un chef d'entreprise qui savait parfaitement s'entourer. «Ce pour quoi je suis le meilleur, c'est trouver un groupe de gens talentueux et fabriquer des choses avec eux», expliquait-il en 1985 au magazineNewsweek, après la sortie du premier Macintosh. «J'engage des gens qui veulent réaliser les meilleures choses au monde», confirmait-il vingt ans plus tard dans un entretien à Business Week.
Ces employés - ils sont plus de 40.000 aujourd'hui - lui sont restés pour la plupart fidèles. Parmi la garde rapprochée de Steve Jobs figuraient jusqu'à sa démission du poste de PDG en août des anciens de NeXT, la société informatique montée après son éviction d'Apple à la fin des années 1980. «Apple fait partie de ces sociétés à laquelle on consacre un investissement quasi religieux», expliquait il y a peu un ancien de la société, aujourd'hui chez Facebook. Comme leur patron, les salariés «estiment sincèrement qu'ils contribuent à changer le monde».

Interventionniste et perfectionniste chez Apple

Travailler avec Steve Jobs n'avait pourtant rien de simple. Sous son ère, le processus de création émanait des plus hautes sphères. Sûr de son fait, le PDG imposait sa vision. Dans les interviews, Jobs citait souvent ce bon mot d'Henry Ford :«Si j'avais demandé à mes clients ce qu'ils attendaient, ils auraient répondu ‘un cheval plus rapide'», et non une voiture. «Ce n'est pas le rôle du client de savoir ce qu'il veut», ironisait-il peu après la présentation de l'iPad.
Déterminé, Steve Jobs perçoit dès le début des années 1980 que l'ordinateur personnel va devenir un bien de grande consommation, quand l'industrie tend encore à imaginer le PC comme un modèle réduit des ordinateurs réservés aux professionnels. Il récupère le projet Macintosh à Jef Raskin, que l'interventionnisme du jeune co-fondateur d'Apple finit par exaspérer. Incontrôlable, Steve Jobs impose ses vues, touche à tout et met ses équipes au secret. Vingt ans plus tard, il appliquera les mêmes recettes lors du développement de l'iPhone.
À chaque fois, Steve Jobs se montre d'un perfectionnisme implacable. Chez Apple, ses proches gardent en mémoire ses sombres colères et ses jugements glaçants. «Nous n'avons pas encore de produit», a-t-il lancé devant 200 personnes lors de la première grande présentation d'un prototype de l'iPhone en 2006, à quelques semaines seulement du lancement du premier téléphone d'Apple. «Il était méthodique et attentif à tout», racontait à l'automne dernier John Sculley, PDG d'Apple dans les années 1980, un des responsables de son éviction à qui il n'a jamais pardonné.

Une université pour transmettre la pensée de Steve Jobs

Pointilleux, Steve Jobs était avant tout un adepte du minimalisme. De retour chez Apple en 1997 après dix ans d'absence, il stoppe la commercialisation du Newton, l'assistant personnel dont l'iPhone est un lointain héritier et renonce aux clones, ces ordinateurs compatibles avec le Mac mais conçus par d'autres fabricants. Apple revient à l'essentiel, les ordinateurs, et réduit ses gammes à quelques produits. «Il faut dire non à un millier de choses pour s'assurer que nous ne faisons pas fausse route ou que nous n'en faisons pas trop», estimait Jobs.
Ce management exigeant fait des ravages parmi les employés et les partenaires d'Apple, contraints de se fondre dans ce moule. «Steve Jobs a mis des personnes mal à l'aise et il en a fait pleurer», a raconté Jean-Louis Gassée, ancien dirigeant d'Apple France, au magazine Fortune. «Mais il avait raison presque à chaque fois, et même lorsqu'il avait tort, il apportait une telle créativité que cela demeurait étonnant. Les démocraties ne font pas de superbes produits. Vous avez besoin pour ça d'un tyran compétent», a-t-il ajouté.
Au fil des ans, ce tempérament a rejailli à tous les niveaux chez Apple. Plus que le culte de sa personne, c'est le culte de la marque que le co-fondateur d'Apple a cherché à entretenir. Avant même le lancement de nouveaux ordinateurs, il accompagne son retour chez Apple d'une campagne publicitaire, «Think Different», qui associait Apple à des figures telles que Gandhi, Einstein et Picasso. Ces publicités, a-t-il admis un jour, étaient autant destinées aux clients d'Apple qu'à ses salariés, pour leur redonner l'amour de leur travail. «Car nous avions perdu de vue ce que nous étions.»
Pour s'assurer qu'Apple lui survive, une université a été ouverte en 2008 au sein du groupe américain afin de former les prochaines générations de dirigeants appelés à lui succéder, qui entoureront le nouveau PDG Tim Cook. Avec cette université, Steve Jobs veut garantir que son mode de pensée, qui l'a conduit à distancer la concurrence, sera décortiqué, analysé et conservé «pour que les prochaines générations de dirigeants puissent les consulter et s'en faire les interprètes», écrivait récemment le magazine Fortune. La mission de Steve Jobs, elle, est réussie. Il laisse derrière lui la société la plus valorisée au monde.

Source : http://www.lefigaro.fr


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