écrans Le monde de la télévision en rapprochement accéléré avec celui de l'Internet
Ne l'appelez pas « Google TV » ! Les futurs téléviseurs Bravia Sony, qui permettront de surfer sur Internet, de télécharger des applications et, accessoirement, de regarder la télévision, s'appelleront « Sony Internet TV Powered by Google ». L'expression « Google TV », elle, désigne l'application Google sur laquelle elle s'appuie. Faites passer…
En Europe au printempsAlors que leur lancement vient d'être officialisé aux Etats-Unis, ces nouvelles télés devraient débarquer en Europe au printemps prochain. « Ces téléviseurs vont lever les barrières de l'Internet au salon », explique Hervé Vancompernolle, directeur du marketing de Sony France. Ces télés étant notamment fournies avec une télécommande qui n'aura rien à envier au clavier d'un ordinateur, leur vocation est d'aller beaucoup plus loin que les actuels téléviseurs connectés, tout neufs, mais qui semblent déjà hors d'âge. « Les fonctionnalités des premières TV connectées restent basiques et bridées », souligne Hervé Vancompernolle. Intégrant un processeur Intel et le navigateur Google Chrome, les Bravia googlelisées auront tout du parfait PC de salon.
Surfer sur le Web tout en gardant l'émission dans une petite fenêtre« Durant le visionnage d'un film, on pourra par exemple effectuer simultanément à l'écran une recherche sur son acteur principal. Chrome agrégera les informations provenant des guides électroniques des programmes et du web pour proposer des réponses pratiques et pertinentes », explique-t-on chez Sony. On pourra également surfer sur Internet tout en visionnant une émission dans une fenêtre, en bas de l'écran. Proposées aux USA entre 600 $ et 1 400 $ (435 à 1015 €) selon leur taille, les Sony Internet TV Powered by Google devraient coûter entre 10 et 15 % plus cher en France. Ironie du sort, en 2001, Thomson avait lancé son téléviseur TAK, lui aussi avec un clavier-télécommande pour accéder à Internet et à ses courriels. Google n'avait que deux ans, le web n'en était qu'à ses balbutiements et… le flop avait été retentissant.
Source : http://www.20minutes.fr
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