mercredi 17 novembre 2010

ICT4 all forum Tunis+5: Une charte de solidarité humaine face au fossé numérique entre le Nord et le Sud

En adhésion à l'appel lancé par Mme Leila Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat et présidente de l'Organisation de la Femme Arabe (OFA), lors de la tenue en août 2009, à Hanoi (Vietnam) du Forum mondial des technologies de l'information, une «charte de solidarité numérique humaine» vient d’être conclue, mercredi aux termes de la 5e édition du «ICT4 all forum Tunis+5» à Hammamet.
Signée par plusieurs parties à savoir l’OFA, la Fédération internationale pour le traitement de l'information (IFIB), l'ASBU, l'ALECSO, l’ISESCO, l'Organisation de la famille arabe ainsi que DAISY Consortium, cette charte sera notamment en mesure d’instaurer un espace de coopération arabe et internationale, en vue de lutter contre le fossé numérique entre le Nord et le Sud, garantir un plus grand équilibre pour jouir des fruits de l'avancée technologique. Et ce, grâce à une exploitation plus équitable des technologies de la communication, basée sur la solidarité entre toutes les parties concernées.
Trouvant ses racines dans une prise de conscience du fait que «la société internationale de l'information escomptée est une société qui offre les mêmes opportunités à tous pour accéder aux réseaux numériques de communication et d'information… », la proposition de Mme Leila Ben Ali vient à point nommer compléter les efforts consentis sur le double plan arabe et international, selon l’agence TAP.
Il s’agit notamment de la réalisation des objectifs du millénaire en matière de développement, d'actualisation des résultats et recommandations de la 2e phase du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI, Tunis 2005) mais également «l’engagement de Tunis et l’ «Agenda de Tunis» de part la proclamation de l'année 2010, année internationale de la jeunesse.
Il est à noter que la charte de solidarité numérique humaine comprend une analyse détaillée du cadre général de la proposition de la Première Dame de Tunisie,  tout en mettant en relief une évolution déséquilibrée entre les différentes catégories sociales, résultant du fossé numérique.
Ainsi, la charte juge nécessaire l’instauration d’une nouvelle conception des problématiques sociales. Une question qui se positionne de nos jours au centre de gravité des préoccupations des responsables dont notamment l'éradication de la pauvreté, la situation de la femme, le rôle des jeunes ainsi que les attentes des catégories aux besoins spécifiques.


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