Quand une méthode marche, pourquoi ne pas l'appliquer partout ? Peer2Peer, réseaux sociaux, encyclopédie en ligne... l'union fait la force et le participatif fait le succès de biens des projets sur Internet. Après Wikipedia.org, l'échange de fichiers via Bittorrent, le partage d'informations sur Twitter, voici le moteur de recherche participatif : Blekko.com.
C'est Rich Skrenta, ancien hacker (il a créé l'un des premiers virus), fondateur de l'Open Directory Project, un annuaire du Web géré manuellement, et fondateur de Topix.com, un agrégateur d'actualités localisées, qui est à l'origine de ce projet après avoir constaté que les moteurs de recherche étaient généralement pollués par des sites bourrés de liens et de mots-clés inutiles. Pour éviter cet écueil, pourquoi ne pas compter sur le bon sens des internautes qui est capable de différencier du contenu intéressant de ces sites qui "spamment" les moteurs de recherche.
C'est ainsi qu'est né Blekko. Un moteur de recherche nouvelle génération qui a parcouru et analysé quelque 3 milliards de pages sur Internet, soit une infime partie du Web, mais qui ont été sélectionnées pour leur intérêt. En outre, la page de résultat fait une sélection parmi les résultats et n'affichent que ceux que le moteur juge les plus pertinents. La qualité avant la quantité, en somme.
Sous chat lien - présenté de manière très épurée - il est possible de signaler que le site est unspam, de consulter les liens qui pointent vers cette page, de voir son cache, de vérifier son degré d'optimisation pour les moteurs de recherche ou encore les tags qui peuvent y être associés.
L'apparition des slahtags
Car Blekko débarque avec une innovation dans la recherche : les slashtags. A l'instar des hashtags de Twitter comme #Sarkozy, qui permet, en rajoutant un dièse devant un mot-clé, de catégoriser des messages et de les lier à un groupe. Avec Blekko, le principe est un peut le même mais avec un "slash" devant le mot comme suit : /date.
Car Blekko débarque avec une innovation dans la recherche : les slashtags. A l'instar des hashtags de Twitter comme #Sarkozy, qui permet, en rajoutant un dièse devant un mot-clé, de catégoriser des messages et de les lier à un groupe. Avec Blekko, le principe est un peut le même mais avec un "slash" devant le mot comme suit : /date.
En ajoutant ce slashtag à une requête, on affiche les résultats de la recherche en fonction de la date, le plus récent en premier. Exemple : Berlusconi/date permettra d'afficher les tous dernières pages publiées traitant du président du gouvernement italien en premier.
Il est aussi possible d'attacher un slashtag à un site. Ainsi, nous avons créé le slashtag /metro pour le site metrofrance.com. En ajoutant ce mot-clé à toute requête (berlusconi/metro par exemple), un utilisateur affichera en priorité les résultats existant sur le site de Metro puis le reste des résultats généralistes. De même, "Lady Gaga/gossip" permettra de ne faire remonter que les derniers potins sur la chanteuse, pas des articles sur son dernier album, si c'est cela qui est recherché. Même chose pour "iPad/Amazon" qui permet de faire une recherche sur les tarifs de la tablette sur le site marchand.
A noter que, pour l'heure, Blekko existe uniquement en anglais et a référencé en priorité des pages en anglais. Moteur... action !
Pour regarder la vidéo cliquer sur le lien suivant :
Source : http://www.metrofrance.com
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