jeudi 17 février 2011

Google lance One Pass, son système d'abonnement concurrent d'Apple

One Pass est une plateforme de vente en ligne que les éditeurs peuvent intégrer dans leur site ou leurs applications mobiles pour vendre leurs publications, en fixant leurs prix et conditions. Au passage, Google perçoit 10% de leurs revenus.

One Pass est une plateforme de vente en ligne que les éditeurs peuvent intégrer dans leur site ou leurs applications mobiles pour vendre leurs publications, en fixant leurs prix et conditions. Au passage, Google perçoit 10% de leurs revenus.
BusinessMarquant Apple à la culotte, Google a dégainé hier son propre service d'abonnement baptisé One Pass. Destiné aux éditeurs de presse, il s'agit d'une plateforme de commerce clé en main qui leur permet de vendre directement leurs contenus en définissant les modalités selon le modèle qui leur convient le mieux : abonnement, vente d'articles à l'unité, possibilité d'offrir un accès gratuit ou remisé aux versions numériques pour les abonnés des éditions papiers, etc.
Ils sont également libres de fixer leurs prix et percevront 90% des revenus. Google gère les paiements en s'appuyant sur son système Checkout.
Autre avantage mis en avant : One Pass peut être intégré dans un site Internet ou une application mobile. Une fois qu'un utilisateur a créé son compte One Pass, il peut acheter du contenu auprès des éditeurs ayant adopté le système et y accéder depuis un site Web, un smartphone ou une tablette. Une fois connecté à One Pass, un utilisateur pourra se rendre sur les sites de différents éditeurs et acheter du contenu sans avoir à se reconnecter à chaque fois.
Le Nouvel Observateur déjà partenaire en France 
Google précise, par ailleurs, que le système permet d'identifier un client existant afin qu'il n'ait pas à se réabonner s'il souhaite accéder à son contenu depuis un nouveau terminal.
La plateforme est d'ores et déjà disponible en France, avec le Nouvel Observateur comme premier partenaire, en Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie, aux États-Unis et au Canada. « Notre objectif est de fournir une plate-forme ouverte et flexible qui renforce notre engagement à soutenir les éditeurs, le journalisme et l'accès à un contenu de qualité », déclare Google.
Il s'agit donc d'une grosse pierre posée dans le jardin d'Apple, dont le système d'abonnement annoncé il y a deux jours impose aux éditeurs des conditions beaucoup plus contraignantes, déjà dénoncées par certains, et surtout un modèle de rémunération qui les oblige à céder 30% de commission. Google compte bien évidemment tirer les marrons du feu en ralliant les éditeurs mécontents.
Reste à voir quels sont ceux qui pourront réellement tourner le dos à Apple et ses 160 millions d'utilisateurs de terminaux iOS.



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