La Tunisie, 2e pays arabe et 4e en Afrique à adhérer à la Fédération Internationale pour le Traitement de l’Information

La Tunisie ne cesse de renforcer son accès dans la nouvelle ère du numérique par ses différentes voies dont notamment l’adhésion aux multiples instances internationales compétentes, à l’instar de la Fédération Internationale pour le traitement de l'Information (IFIP).

Représentée par l'Ecole Supérieure des Communications de Tunis (Sup'Com), la Tunisie est désormais devenue le 2^e pays arabe et le 4^e à l'échelle africaine, membre de cette organisation, qui regroupe 48 entreprises nationales de 65 pays, spécialisées dans les technologies de l'information et de la communication (TIC).

Mis à part la promotion de la coopération entre les sociétés, les organisations scientifiques et professionnelles tunisiennes et les structures similaires étrangères, la Tunisie bénéficiera, à l’issue de cette adhésion, de l’assistance appropriée de l’IFIP en vue de garantir une optimisation de l'exploitation des résultats de la recherche scientifique.

En effet, la coopération avec les organisations et les instances internationales opérant dans le secteur des TIC a été au centre des travaux d’un atelier organisé, mardi au pôle technologique El Ghazala, en présence notamment de Mme Lamia Chafai Sghaier, secrétaire d'Etat chargée de l'Informatique, de l'Internet et des logiciels libres et M. Leon Strous, président de l'IFIP.

Mettant en relief l’attention particulière et l’intérêt judicieux portés au secteur des TIC visibles notamment à travers les ambitions du programme présidentiel 2009-2014, la secrétaire d’Etat a fait part de la ferme volonté tunisienne de tirer profit des larges potentiels offerts par le secteur des TIC grâce, entre autres, au renforcement de l’infrastructure de base et là a consolidation des réseaux de haut débit, outre la généralisation de l'accès aux services numériques.

Donnant un aperçu sur l’IFIP, présente dans 65 pays, ses missions et ses principaux objectifs, son président, M. Leon Strous, a souligné qu’il s’agit d’ «un lieu de rencontre où les sociétés nationales spécialisées dans les technologies de l'information, peuvent discuter et planifier des actions sur des questions d'intérêt commun».

L’objectif étant de «promouvoir la coopération internationale entre les universitaires, l'industrie des technologies de l'information et les organismes gouvernementaux, tout en tenant compte des intérêts des utilisateurs».